Selon un sondage de l'Institut CSA pour CNEWS dévoilé ce mercredi 1er juin, les incidents du Stade de France ayant perturbé la finale de la Ligue des champions samedi dernier ont marqué une majorité de Français.
Plusieurs sentiments négatifs largement partagés. Survenus en marge de la finale de la Ligue des champions opposant Liverpool au Real Madrid, les incidents aux abords du Stade de France, samedi soir dernier, ont choqué dans l'Hexagone comme à l'étranger.
Selon un sondage de l'Institut CSA pour CNEWS, 65 % des Français ressentent de la honte après ce fiasco à la portée internationale.
De nombreux médias étrangers se sont effet emparés de l'affaire alors que les supporters espagnols et britanniques dénoncent le chaos organisationnel et l'insécurité régnant autour du Stade de France samedi dernier.
Face à ces évènements, 64 % des sondés se disent aussi «en colère», 63 % «tristes» et 60 % «inquiets». Seulement 29 % des personnes interrogées restent «indifférentes» aux incidents du week-end.
Des Français choqués à droite comme à gauche
Dans le détail, les Français se situant à droite de l'échiquier politique sont les plus marqués par les événements. 76 % d'entre eux se disent «en colère», un chiffre qui monte à 91 % pour les proches du parti Reconquête.
A gauche, les personnes interrogées se disent aussi majoritairement «honteuses» (63 %), «en colère» (59 %), «tristes» (58 %) et «inquiètes» (55 %). En revanche, une forte proportion des électeurs d'Europe-Ecologie / Les Verts se montrent «indifférents» (43 %).
Match décalé, fraude aux faux billets, supporters violentés par la police ou bloqués aux abords du stade, présence de jeunes délinquants... La gestion de la finale de la Ligue des champions par les autorités françaises continue d'être pointée du doigt. Sous le feu des critiques, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la nouvelle ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra ont été entendus au Sénat, ce mercredi après-midi.
Sondage effectué par questionnaire auto-administré en ligne, du 31 mai au 1er juin 2022, auprès d'un échantillon national représentatif de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas basée sur les critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de région et de catégorie d'agglomération.