Le mercredi 4 mai 2022, le tribunal administratif a condamné l’État à verser un peu plus de 1,4 million d’euros à la Ville de Paris pour l’indemniser des dégâts subis lors des manifestations des «Gilets jaunes».
Cette condamnation porte sur «la période de novembre 2018 à décembre 2019» a expliqué la mairie de Paris dans un communiqué. En effet, durant cette période, la ville de Paris a vu de nombreuses manifestations des Gilets Jaunes, parfois ponctuées de violences et d’affrontements avec les forces de l’ordre.
Durant les premiers week-ends de mobilisation, l’Arc de Triomphe avait été vandalisé. Ces images avaient fait le tour du monde. Plus tard, en mars 2019, la brasserie du Fouquet’s, située en haut des Champs-Elysées, avait été incendiée.
Je salue la décision du tribunal administratif de Paris condamnant l’État à indemniser la Ville de Paris suite aux dégradations subies lors des manifestations des gilets jaunes de 2018 et 2019.
En réparation de ses préjudices, l'État devra payer à la Ville 1,4 millions d’euros.— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) May 6, 2022
Le tribunal administratif a estimé que «les dégradations ont bien été commises à l’occasion de manifestations sur la voie publique». Par ailleurs, le tribunal précise : «Si la présence de ‘black blocks’ est parfois mentionnée dans les procès-verbaux, les constatations font également état de dégradations commises par des manifestants».
Une décision qui n’est pas isolée puisque la justice avait déjà condamné l’Etat à verser plus de 1,2 million d’euros à la commune et métropole de Toulouse, en réparation des dégâts occasionnées par le mouvement des Gilets Jaunes.