Emmanuel Macron, qui a été réélu pour cinq ans à la tête du pays, va avoir droit à sa cérémonie de réinvestiture. Celle-ci a ainsi été fixée au 7 mai, soit treize jours après sa réélection, a annoncé l'Elysée, confirmant les informations de plusieurs médias.
Cette nouvelle cérémonie, qui se déroulera à partir de 11h dans la salle des fêtes, devrait être «sobre» et «dans le respect des principes républicains».
Elle sera forcément un peu différente de celle qu'il avait connue en 2017 lors de sa première élection. En effet, traditionnellement, le président élu échange avec son prédécesseur à l'occasion de la passation des pouvoirs.
L'occasion pour le nouveau président et le président sortant de s'entretenir, notamment, sur des secrets d’Etat, ou de passer en revue les codes nucléaires.
uné cérémonie réduite
Sauf qu'Emmanuel Macron, dans la mesure où il se succède à lui-même, est dispensé de passation des pouvoirs.
La cérémonie, organisée comme le veut la tradition dans la salle des fêtes de l’Élysée, se limitera ainsi à l’annonce des résultats officiels de l’élection présidentielle.
Emmanuel Macron y entrera accompagné des présidents des deux Assemblées, Richard Ferrand pour l’Assemblée nationale et Gérard Larcher pour le Sénat, ainsi que le Premier ministre sortant Jean Castex, sur le départ avant un remaniement imminent.
Suivant le protocole, Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, lira la décision de proclamation des résultats définitifs de l’élection avant qu'Emmanuel Macron n’en signe le procès-verbal.
Contrairement à il y a cinq ans, le grand chancelier de la Légion d’Honneur ne devrait pas remettre pas les insignes de Grand-Croix au président fraîchement réélu car il les a déjà reçus en 2017. Néanmoins, le grand collier en or de la Légion d’honneur sur lequel figurent tous les noms des présidents de la République depuis Vincent Auriol lui sera à nouveau présenté.
La cérémonie se terminera par le discours de réinvestiture du chef de l’État et 21 coups de canon seront ensuite tirés pour marquer sa prise de fonction officielle. En définitive, Emmanuel Macron devrait ainsi avoir droit au même protocole que Jacques Chirac et François Mitterand, les deux derniers présidents réélus, en 1988 et 2002.