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Feux de forêt à Fontainebleau : l’appel à la prudence des pompiers et de l’ONF

Le SDIS 77 ainsi que l'ONF ont alerté sur les risques des feux de forêts. [NICOLAS TUCAT / AFP] Le SDIS 77 ainsi que l'ONF ont alerté sur les risques des feux de forêts. [NICOLAS TUCAT / AFP]

En pleine période de vacances scolaires, plusieurs feux se sont déclarés dans la forêt de Fontainebleau. Le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de Seine-et-Marne ainsi que l’Office National des Forêts (ONF) appellent à la plus grande vigilance.

Des arbres secs, des promeneurs parfois trop imprudents et c’est comme ça que plus de 7.000 m2 de terrain ont été réduits en cendres en quelques jours seulement, selon nos confrères du Parisien. Ce qui a donné lieu à une forte mobilisation des pompiers, et ce, de jour comme de nuit.

En premier lieu, un brasier a été repéré le vendredi 22 avril au Croc-Marin, un secteur apprécié par les touristes. Quelques jours après, le mardi 26 avril, les sapeurs-pompiers ont une nouvelle fois dû combattre les flammes, cette fois-ci à Apremont.

Face à cette situation, l’Office National des Forêts (ONF) a pris l’initiative d’alerter : «Les feux de camp, les bivouacs et les barbecues sont interdits sous peine d’une amende d’un montant de 150 euros minimum», explique Guillaume Larrière, responsable de la communication de l’ONF.

Un massif particulièrement sensible

Chaque année, le massif bellifontain connaît en moyenne une trentaine de départs de feux. La plupart d’entre eux sont majoritairement dus à l’imprudence humaine. Autre fait inquiétant, la saison des feux commence de plus en plus tôt chaque année. «On observe un danger. En cette période de vacances, les comportements ne sont pas vraiment adaptés à la situation», observe Guillaume Larrière.

Ce site dispose de particularités qui ne facilitent pas la tâches des pompiers en cas d’intervention : «Ici, les feux sont imprévisibles. Ils couvent sous terre, brûlent la matière organique contenue dans la litière, l’humus ou la tourbe, puis se propagent ensuite, lentement dans le sol, sans aucun signe visuel évocateur», informe le SDIS 77.

Même si parfois, un feu de camp paraît éteint, il peut se raviver avec le vent, et ce, après plusieurs jours. Les professionnels doivent donc «noyer» le terrain durant un certain temps pour être sûr qu’il n’y ait plus aucun danger.

Quelques gestes à éviter

Pour éviter les brasiers, l’ONF a rappelé quelques consignes simples : «Il ne faut pas allumer de feu à moins de 200 mètres de la forêt, ne pas jeter de cigarette, ne pas faire de barbecue et camper uniquement dans les lieux autorisés, sécurisés et protégés». «Restez éloignés du feu, prévenez les pompiers au 18, la gendarmerie et la police, en précisant le lieu, le numéro de parcelle, le nom d’allées ou de carrefour» en cas de départ de feu, a-t-il précisé.

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