A l'occasion de la fête du travail, dimanche 1er mai, il est possible que certains salariés doivent tout de même travailler. Mais, dans ce cas, l'employeur a-t-il l'obligation de doubler le salaire de cette journée ?
Pour nous permettre de comprendre, le droit du travail explique d'abord que le 1er mai est, en France, un jour férié et chômé.
Concrètement, «chômé» signifie «non travaillé». La majeure partie des salariés ne va donc pas travailler dimanche.
D'ailleurs, cela ne peut être une cause de réduction de salaire. L'employeur a en effet l'obligation de maintenir le salaire de ses salariés, explique notamment le site spécialisé Juritravail.
1er mai travaillé = rémunération doublée
Certains secteurs ne peuvent toutefois être mis à l'arrêt. C'est le cas, par exemple, des hôpitaux, ou des transports publics.
Les personnes qui travaillent le 1er mai ont alors droit, en plus de leur salaire habituel pour leur journée travaillée, à une indemnité égale au montant de ce salaire.
En clair, l'employeur est dans l'obligation de verser pour cette journée une rémunération doublée.
De plus, selon la convention collective de l’entreprise, il est aussi possible que le salarié ayant travaillé un 1er mai bénéficie d’un repos compensatoire, ce qui ne remet pas en question le doublement de son salaire.
Quid pour les autres jours fériés ?
D'autres jours fériés sont à prévoir en mai, comme les 8 (victoire de 1945) et 26 (Ascension). En cas de travail, l'entreprise devra tout de même maintenir la rémunération des salariés, à condition qu'ils aient au moins trois mois d'ancienneté.
En revanche, pour ces jours fériés-ci, aucun doublement de salaire n'est prévu. L'employeur devra donc verser la rémunération habituelle. En effet, l'employeur doit considérer ces journées «de fête», comme les autres jours fériés légaux, hors 1er mai.