L'anime «Dragon ball Z» a été diffusé pour la première fois le 26 avril 1989 sur Fuji Télévision. 291 épisodes plus tard, la passion des fans reste intacte.
La série, produite par Toei Animation, s'étale sur 291 épisodes de 25 minutes et a été diffusée jusqu'en 1996 au Pays du soleil levant. En France, elle a été popularisée grâce au Club Dorothée, l'émission pour enfants diffusée sur TF1, qui a grandement participé à l'aura des mangas et des animés japonais dans l’Hexagone.
Et la passion ne s'est jamais démentie depuis. Sorti en mars 2019, Dragon Ball Super: Broly, vingtième volet en version longue de la franchise, a en effet rassemblé plus de 600.000 personnes devant les écrans géants en France, et est devenu le plus gros succès d'un film issu de l'univers Dragon Ball dans le monde.
Malgré son grand âge, la version papier continue elle aussi à cartonner. 1,8 million d’exemplaires de «Dragon Ball» ont par exemple été vendus en France en 2021. Le manga est même arrivé en deuxième position derrière «One Piece» d’Eiichiro Oda.
Les 5 mangas les plus vendus chez Glénat en 2021
One Piece : 5 645 984
Dragon Ball* : 1 867 934
Tokyo Revengers : 1 200 649
Berserk : 1 087 445
Dr. Stone : 814 666
*Inclus également Dragon Ball Super, etc pic.twitter.com/1AGP74Ukl8— Otakulte (@Otakulte7) March 6, 2022
TF1 sanctionné en 1991 pour avoir diffusé Dragon Ball Z
Les avis étaient mitigés au tout début de la diffusion de Dragon Ball Z en France, certains assimilant manga et violence. D’autres pensaient qu’il correspondait plutôt à un renouveau du 9eme art.
Ainsi, le mercredi 5 décembre 1990, après la diffusion par TF1 de l’épisode 148 du manga, de 9h10 à 9h33, dans le Club Dorothée, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel décidait de sanctionner la chaîne, à cause des «scènes de violence et de sadisme».
Dans son communiqué daté du 17 mai 1991, le CSA jugeait ainsi que «certaines scènes étaient, par l’intensité de leur violence, susceptibles d’affecter la sensibilité du public d’enfants auquel cette émission était destinée».