En déplacement à Figeac, dans le Lot, pour son dernier meeting de campagne consacré à la ruralité, Emmanuel Macron a répondu aux questions de CNEWS et dressé un rapide bilan de son quinquennat, se félicitant notamment d'avoir pu «rassembler des personnalités de tous bords politiques» au sein de son gouvernement.
Interrogé également sur qui pourrait être son ou sa Première ministre en cas de réélection ce dimanche, le président sortant a indiqué ne pas avoir pris de décision, respectant «le vote» des Français.
Le chef de l'Etat a toutefois estimé avoir prouvé sa «capacité à rassembler ces cinq dernières années», semblant ainsi ouvrir la porte à une nomination surprise, en cas de victoire.
«J'ai fait travailler des femmes et des hommes dans des gouvernements successifs qui pour beaucoup d'entre-eux n'étaient pas à mes côtés il y a cinq ans lors du combat présidentiel», a-t-il de surcroît déclaré.
«Remettre du service public» dans les ruralités
Revenant sur le thème de son déplacement du jour, Emmanuel Macron a dévoilé une partie de son programme sur la ruralité.
Parmi ses propositions, le candidat LREM a souhaité «remettre du service public» dans les territoires.
Il a également annoncé sa volonté de lutter «contre les déserts médicaux». De ce fait, Emmanuel Macron a pour idée de «réorganiser le modèle de santé avec une nouvelle méthode».
Assurer la sécurité
Pour remédier à la dégradation de la sécurité dans les campagnes, Emmanuel Macron a promis, s'il est réélu dimanche, la réouverture de «200 brigades de gendarmerie».
Cette hausse des effectifs permettrait de lutter contre l'insécurité, qu'elle soit «liée à la drogue», ou «à d'autres formes de délinquance».