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JO 2024 : 13 millions de billets vont être mis en vente pour les jeux olympiques et paralympiques

La cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 devrait attirer des milliers de spectateurs. La cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 devrait attirer des milliers de spectateurs. [© Florian Hulleu / Paris 2024 / AFP]

Dès 2023, plus de 13 millions de billets seront disponibles à la vente pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, qui seront organisés du 26 juillet au 11 août 2024 puis du 28 août au 8 septembre 2024. Ce lundi 21 mars, les organisateurs doivent présenter leur stratégie de billetterie.

L'enjeu ? Trouver les 4 milliards d'euros nécessaires pour boucler le budget. Pour cela, une réunion du conseil d'administration du Cojo (Comité d'organisation des jeux olympiques) est actuellement en cours, afin de déterminer le prix de billets et le calendrier de mise en ligne de ces derniers.

Un tiers du budget repose sur la billetterie

Aujourd'hui, le budget du Cojo, qui s'établit désormais à près de 4 milliards d'euros – 3,980 milliards, selon les derniers chiffres communiqués en février –, repose sur les recettes de sponsoring, celles de la billetterie – pour un tiers – et une contribution du Comité international olympique (CIO).

Et quid du risque épidémique, après deux éditions olympiques jouées à huis-clos, à Tokyo et à Pékin ? Le scénario est évidemment à l'étude, prévient le président du Cojo, Tony Estanguet, qui avait assuré il y a un an aux parlementaires que le comité travaillait sur plusieurs modèles pour cette raison.

Mais pour l'instant, les comptes sont bons. C'est en tout cas ce qu'explique le délégué interministériel aux JO, Michel Cadot, qui a récemment affirmé devant le groupe de travail sur les JO à l'Assemblée nationale que tant «sur le plan de l'avancée en termes de respect du calendrier [...] que sur le plan budgétaire, les dossiers sont très correctement maîtrisés».

Parallèlement à ces questions budgétaires, les organisateurs gèrent d'autres problèmes, comme celui du relais de la flamme. Plus d'une dizaine de départements ont publiquement refusé le ticket d'entrée à 150.000 euros hors taxes pour le passage de la flamme, le jugeant prohibitif.

Autre souci : celui du temps long de la construction des ouvrages olympiques, gérée par la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques). Si certaines infrastructures sont en bonne voie, comme le Village des athlètes situé sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et L’Île-Saint-Denis (93), d'autres connaissent des retards, à l'instar de la piscine d'Aubervilliers (93), qui doit servir de bassin d'entraînement pendant les JO mais dont le projet doit être revu à la baisse

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