Alors que le pouvoir d’achat constitue la première préoccupation des Français, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle, ont présenté leurs solutions à ce sujet. Voici leurs propositions.
Emmanuel Macron (LREM)
Le président sortant promet le versement «à la source» du RSA, des APL, des allocations familiales ou encore de la prime d'activité. Cette réforme qui toucherait environ 20 millions de personnes, présenterait un moyen de lutter contre le non-recours et contre la fraude. Emmanuel Macron souhaite également que tous les travailleurs aient accès au compte épargne temps (CET) et le conservent en changeant d'entreprise.
S’il est réélu, l’actuel chef de l’Etat souhaite augmenter de «50% l'allocation de soutien pour les mères célibataires», de 116 à 174 euros par enfant, et créer un «droit à la garde d'enfants opposable». Il indique aussi vouloir alléger les droits de succession et baisser les charges pour les indépendants, d'un montant équivalant à 550 euros par an pour une personne au smic. Concernant la prime Macron, mise en place en 2021, celle-ci pourrait atteindre 3.000 euros.
Marine Le Pen (RN)
Plutôt que valoriser le smic, la candidate du Rassemblement National mise sur l’augmentation générale des salaires. Elle permettra également aux entreprises de rehausser les salaires de 10% (soit jusqu’à trois smic) en exonérant cette augmentation de cotisations patronales.
Concernant les personnes âgées touchant le minimum vieillesse, celles-ci verront leur allocation passer à 1.000 euros par mois. Comme Jean Lassalle et Fabien Roussel, Marine Le Pen propose aussi de baisser la TVA à 5,5% pour les produits énergétiques en tant que biens de première nécessité et supprimer la redevance audiovisuelle.