Après des dégradations à Rennes et à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ces derniers jours, ce mercredi soir c'est la façade des locaux du PCF du 12e arrondissement de Paris qui a été vandalisée.
«3 jours, 3 locaux vandalisés. Rennes avant-hier, Aubervilliers hier, Paris ce soir. Manifestement une opération concertée», a dénoncé sur Twitter Ian Brossat, directeur de campagne du candidat à l’élection présidentielle Fabien Roussel. Et de souligner : «qui est derrière tout ça ?».
Adrien Tiberti, secrétaire de la Fédération de Paris du PCF et adjoint au maire du 11e arrondissement avait publié quelques minutes plus tôt sur le réseau social une photo de la vitrine brisée de la permanence du 12e arrondissement. Une plainte sera déposée, avait-il précisé.
3 jours, 3 locaux vandalisés. Rennes avant-hier, Aubervilliers hier, Paris ce soir.
Manifestement une opération concertée. Qui est derrière tout ça ? https://t.co/u2ifUduhHM— Ian Brossat (@IanBrossat) March 16, 2022
Quelques heures plus tôt ce même jour, Ian Brossat révélait que les locaux du parti à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) avaient été la cible d’un tag «PCF traître». «Fabien Roussel fait entendre la voix d'une gauche populaire et républicaine. Ça dérange cette bande d'abrutis», avait-il écrit, assurant que «rien ne nous intimidera».
Après nos locaux de Rennes, ce sont ceux d'Aubervilliers qui sont vandalisés. @Fabien_Roussel fait entendre la voix d'une gauche populaire et républicaine. Ça dérange cette bande d'abrutis.
Rien ne nous intimidera. Nous ne dévierons de notre chemin : les jours heureux. pic.twitter.com/o5Y5HCe4sM— Ian Brossat (@IanBrossat) March 16, 2022
Lundi, c’est la permanence de campagne de Fabien Roussel à Rennes qui avait été la cible de dégradations et d'inscriptions visant directement le candidat à la présidentielle. «Roussel traitre (sic) du prolétariat» ou «Roussel PCF direction de traître», avaient été inscrits sur le bâtiment. Une voiture aux couleurs du candidat avait également subi des dégradations : ses pneus avaient été crevés et une vitre brisée.
Comme Ian Brossat Fabien Roussel avait souligné sa détermination sur Twitter. «Toutes ces intimidations ne nous feront pas dévier de notre chemin», avait-il écrit, remerciant au passage les élus locaux lui ayant témoigné de leur soutien.
Merci pour tous vos messages de soutien.
Toutes ces intimidations ne nous feront pas dévier de notre chemin : les jours heureux pour le monde du travail, pour la France. https://t.co/2nSU22QTkS— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) March 16, 2022