À compter du 1er janvier 2023, les marques de serviettes hygiéniques et de tampons vont devoir inscrire leur composition sur l’emballage.
Pour l’instant cette mesure en est encore à l’étape de projet de décret. Pour Olivier Véran, le ministre de la Santé, elle permettra «que chaque femme sache ce qu’il y a dans son tampon ou sa serviette», a-t-il expliqué dans un communiqué de presse, rapporte le Huffington Post.
Ce n’est pas la seule avancée en termes de protection de la santé des femmes. La boite devra également comporter les effets indésirables graves qui peuvent être liés à l’utilisation de ces protections hygiéniques.
Enfin, des précautions d’utilisation, pour éviter notamment le syndrome du choc toxique, seront aussi précisées comme se laver les mains avant l’introduction du tampon et après son retrait ou encore son temps de port recommandé en fonction des différents flux.
Des discussions sont en cours entre le ministère de la Santé et les industriels du secteur pour une mise en vigueur de ce décret au plus tard en 2023.
Une réglementation floue
Encore aujourd’hui, aucune loi française n’oblige les fabricants à mettre ces informations à disposition des utilisatrices. Il est ainsi très rare de trouver la liste des ingrédients contenus dans les tampons et serviettes hygiéniques, qui peuvent parfois cacher des composants cancérogènes ou des perturbateurs endocriniens.
Cela étant devenu un sujet de société ces dernières années, certaines marques ont détaillé la composition de leurs produits et évoqué le syndrome du choc toxique, une maladie infectieuse grave causée par un mauvais usage des tampons ou des cup menstruelles, sur leur emballage.