Emmanuel Macron a officialisé, ce jeudi 3 mars au soir, sa candidature à la présidentielle d'avril prochain dans une «Lettre aux Français».
Cette lettre a été publiée sur les réseaux sociaux et dans la presse régionale. À travers ce second mandat, Emmanuel Macron estime notamment qu'il «faudra travailler plus» et «poursuivre la baisse des impôts»
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 4, 2022
Cette méthode consistant à s'adresser aux Français via différents journaux est loin d’être inédite pour le président de la République.
En mars 2019, deux mois avant les élections européennes, Emmanuel Macron avait en effet décliné une partie de ses propositions pour l’Union européenne, par l’intermédiaire d’une tribune diffusée en France et dans la presse de plusieurs pays membres de l'UE.
Un changement de stratégie
Après avoir joué la carte de la temporisation, crise sanitaire oblige, Emmanuel Macron a de nouveau été pris de court par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
En effet, l’idée initiale de sa candidature était basée sur la multiplication des canaux de communications, permettant ainsi d’approcher une plus large audience.
Plus tôt dans la journée, l'entourage du chef de l'Etat avait quoi qu'il en soit assuré que son rôle de chef de guerre n’empêchera pas Emmanuel Macron de faire campagne et d’en assurer les «grands moments».
Ce dernier l’a d’ailleurs rappelé lors de son discours sur l’Ukraine mercredi soir. «Cette campagne permettra un débat démocratique important sur la nation, mais qui ne nous empêchera pas de nous réunir sur l’essentiel», avait-il assuré.
A noter que cette candidature tardive ne semble pas handicaper le président dans les sondages. Selon le dernier baromètre OpinionWay pour CNEWS, Emmanuel Macron est crédité de 27% d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle, le 10 avril prochain.
