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Journée mondiale contre le cancer du poumon : ces nombreux symptômes possibles

Il existe des types de symptômes qui ne sont toutefois «pas spécifiques au cancer du poumon et peuvent avoir d’autres causes», comme le précise l’Institut national du cancer. [Robina Weermeijer @averey / Unsplash]

Ce jeudi 1er août marque la journée internationale de lutte contre le cancer du poumon. Cette maladie, qui reste l’un des cancers les plus meurtriers en France selon l’Institut national du cancer, entraîne plusieurs symptômes.

Connue comme l'une des maladies les plus meurtrières en France, le cancer du poumon fait l'objet ce jeudi d'une journée mondiale afin de sensibiliser le grand public.

Ses symptômes sont bien connus. Certains d'entre eux ne sont «pas spécifiques au cancer du poumon et peuvent avoir d’autres causes», comme le précise l’Institut national du cancer (INCa).

Cependant les symptômes les plus fréquents sont les suivants :

  • L'apparition d’une toux voire une intensification d’une toux de bronchite chronique
  • Une hémoptysie se traduisant par des crachats de sang
  • L’apparition ou l’aggravation d’une difficulté à respirer
  • Des douleurs importantes aiguës ou chroniques s’apparentant à une déchirure musculaire ou un rhumatisme
  • Une infection pulmonaire à répétition
  • Une fatigue inhabituelle et persistante
  • Une perte de l’appétit et du poids.

L'INCa met en garde contre certains symptômes moins fréquents, comme une modification ou une extinction de la voix, une respiration sifflante, des difficultés à avaler.

Peuvent aussi survenir une difficulté à respirer liée à une pleurésie - soit la présence de liquide entre les deux feuillets de la plèvre, des douleurs thoraciques liées à une péricardite, l’affaissement ou une faiblesse de la paupière d’un seul œil, ou le rétrécissement de la pupille du même œil, appelé syndrome de Claude-Bernard Horner.

Autre symptôme possible : un œdème de la face et du cou accompagné de maux de tête et de veines apparentes sur la partie supérieure du thorax provoqués par la compression de la veine cave supérieure, il s’agit là du syndrome cave supérieur.

Et enfin, parmi les symptômes plus rares, le syndrome de Pancoast Tobias qui peut révéler une tumeur au sommet du poumon (l’apex) est observé à travers des douleurs du cou jusqu’au bras, accompagnées d’un syndrome de Claude-Bernard Horner.

Les «syndromes paranéoplasiques»

Il faut également savoir qu’il est possible de présenter des changements physiques sans lien direct avec les poumons. Ces symptômes appelés des «syndromes paranéoplasiques» peuvent survenir en même temps. Parmi eux figurent :

  • Une rétention d’eau
  • Des troubles psychiques
  • Une hypertension artérielle
  • Une prise de poids
  • Une perte d’équilibre
  • Des mouvements irréguliers des bras et des jambes dus à des troubles neurologiques
  • Une sensation de faiblesse musculaire
  • Des symptômes liés à une teneur trop élevée de calcium dans le sang,
  • Des signes de thrombose veineuse
  • Une augmentation du volume du bout des doigts et des ongles
  • Des articulations des pieds et des mains pouvant être douloureuses

En raison des symptômes qui ne sont pas spécifiques au cancer du poumon, il est souvent difficile d’établir un diagnostic précoce, bien que celui-ci puisse permettre une chirurgie curative. Pour rappel, le cancer du poumon a causé la mort de 22.800 hommes et 10.300 femmes en 2018. 

Bien évidemment, comme le rappel la Fondation pour la recherche sur le cancer, le tabac reste le premier facteur qui augmente le risque de développer un cancer du poumon. Les expositions professionnelles et environnementales et les antécédents personnels et familiaux sont également à prendre en compte.

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