Dans son édito de ce mardi 22 février, Loïc Signor dévoile des informations exclusives CNEWS concernant la date de déclaration de candidature d'Emmanuel Macron, à sa propre réélection.
Autant vous dire que le secret est bien gardé ; hier soir au QG de La République en Marche, tous les poids lourds de la majorité étaient réunis. Jean Castex, Édouard Philippe, François Bayrou, Richard Ferrand etc… Et même le premier ministre confie en petit comité «je ne sais pas quand est-ce que le président sera candidat». Et pour cause : tout se prépare depuis l'Élysée, en tout petit comité, format commando !
Ce petit cercle d’intimes semble enfin avoir tranché. Alors que beaucoup imaginaient une déclaration de candidature cette semaine, avant ou pendant le salon de l'agriculture, on le jure la main sur la cœur : cela n'a jamais été envisagé, Ukraine ou pas Ukraine. Pas question pour Emmanuel Macron de prendre les agriculteurs en otage, «il faut même laisser vivre le salon» dit-on dans son entourage. Autrement dit : il n’y aura pas de candidature avant la fin de la semaine prochaine.
Quand aura lieu cette annonce ?
Selon nos informations, c’est au tout dernier moment, juste avant la date limite du dépôt des candidatures, dans 10 jours : le 4 mars, qu’il pourrait enfin se lancer dans la bataille.
«Il a toujours dit qu’il présiderait jusqu’au bout, eh bien, c’est exactement ça qui va se passer». «Il y a une fenêtre de tir entre la fin du Conseil des ministres, mercredi 2, et le vendredi 4. C’est étroit, mais ça peut se jouer là», explique un très proche d'Emmanuel Macron.
À quelle annonce s'attendre ?
«Ce qui est sûr, c’est qu’il se déclarera à l’occasion d’un déplacement, sur le terrain, avec la volonté de marquer sa campagne sous le signe du dialogue avec les Français», c'est l'esprit de l'affiche «Avec Vous» et l'héritage du grand débat précise un poids lourd du dispositif.
Une annonce de terrain, diffusée ensuite «sur des canaux multiples, pour expliquer pourquoi il a choisi de se représenter». Oubliez donc le «oui» franc et banal et François Mitterand ou encore la déclaration de Jacques Chirac en 2002, depuis Avignon, dans une mise en scène soignée avec la maire de la ville. «Cette fausse spontanéité, aujourd’hui ça ne passerait pas, ça nous reviendrait dessus façon boomerang» analyse un fidèle du président.