En direct
A suivre

Présidentielle 2022 : le candidat communiste Fabien Roussel visé par une enquête pour des soupçons d'emploi fictif

Le candidat PCF est accusé d’avoir occupé un poste d’assistant parlementaire, lorsqu'il était député du Nord, entre 2009 et 2014. [BERTRAND GUAY / AFP]

Le candidat communiste à l’élection présidentielle, Fabien Roussel, est visé par une enquête du Parquet national financier (PNF) pour des soupçons d'emploi fictif, a-t-on appris ce vendredi 11 mars.

L'ouverture de cette enquête par le PNF, confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), fait suite à l'article publié le 19 février par Mediapart dans lequel le candidat PCF était accusé d’avoir occupé un poste d’assistant parlementaire rémunéré à hauteur de 3.000 euros par mois, lorsqu'il était député du Nord, entre 2009 et 2014.

Les journalistes du media d'investigation assuraient n'avoir trouvé aucune preuve d'un travail fourni. Le candidat du Parti communiste Français (PCF) avait ensuite tenu à s'expliquer, en répondant notamment à ces accusations au micro de Sonia Mabrouk, sur Europe 1.

Il avait assuré qu’il détient bien des preuves de son travail d’assistant parlementaire, et que cette activité n’a jamais été cachée : «Mon travail figure sur mon site internet depuis quelques mois, depuis que je suis candidat, en toute transparence.»

Sur le montant perçu, Fabien Roussel avait aussi tenu à rectifier les choses : «J’ai les documents pour présenter mon salaire. J’ai commencé à 2.460 euros nets en 2009, et j’ai fini à 2.700 euros.» D’après le candidat communiste, l’enquête de Mediapart est donc erronée.

Pour appuyer encore sa défense, Fabien Roussel avait aussi cité les travaux qu’il a réalisés au côté de Jean-Jacques Candelier : «J’ai les documents du travail que j’ai fait avec lui […] Les pneus de ma voiture s’en souviennent tellement j’ai roulé, tellement j’étais présent.» 

Afin de justifier l’absence de preuves mentionnée par Mediapart, il a indiqué ne plus avoir les SMS et mails de cette époque-là.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités