A peine demis de ses fonctions au sein du RN, Nicolas Bay obtient une place de choix dans le parti du candidat à l'élection présidentielle Eric Zemmour.
Son nouveau poste : vice-président du parti Reconquête ! aux côtés de l'ex-LR Guillaume Peltier. L’occasion pour Nicolas Bay d’accueillir sur ses terres d’origine, le candidat à la présidentielle en visite en Normandie, ce samedi 19 février. Eric Zemmour s'est d’ailleurs rendu à Port-en-Bessin-Huppain pour rencontrer des pêcheurs et quelques militants avant son meeting au Mont-Saint Michel.
Tension avec le RN
Accusé par le RN de «déloyauté», Nicolas Bay explique dans les colonnes du Figaro que la «vraie infidélité» à l’égard des électeurs est de «renoncer à dénoncer le carcan de la Cour européenne des droits de l’homme, à la sortie de Schengen, à la fin de la binationalité, accepter la PMA sans père ». Le nouveau vice-président a aussi porté plainte contre le RN pour diffamation. En effet, le parti d’extrême droite l'accuse d'avoir «transmis des éléments stratégiques et confidentiels» à Éric Zemmour. Un «sabotage» que Nicolas Bay conteste dans un tweet : «L'accusation est grossière: ne participant à aucune instance de la direction de campagne, comment aurais-je pu connaître et transmettre de prétendues informations stratégiques.»
À peine une heure après avoir demandé une discussion en Bureau exécutif, j’en suis suspendu !
L’accusation est grossière : ne participant à aucune instance de la direction de campagne, comment aurais-je pu connaître et transmettre de prétendues « informations stratégiques » !? https://t.co/91zEn2tcOQ— Nicolas Bay (@NicolasBay_) February 15, 2022
En tout, Trois eurodéputés - Jérôme Rivière, Gilbert Collard et Maxette Pirbakas - ont rejoint le candidat de «Reconquête!».
Ils ont été rejoint dimanche dernier par l'unique sénateur RN Stéphane Ravier, ainsi que plusieurs conseillers régionaux.