Ce lundi 14 février, un homme a été tué à la Gare du Nord par deux policiers qu’il menaçait avec un couteau, sur lequel était inscrit «ACAB» (All cops are bastards, «tous les flics sont des batards»), un slogan anti-police.
Une riposte des policiers
Les faits se sont déroulés vers 7h du matin, a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Les deux agents étaient en patrouille dans la grande gare parisienne, bondée à une heure de pointe.
Ils ont été menacés par un homme, armé d’un couteau de «30cm». Ils ont riposté en faisant usage de leurs armes.
«Les policiers ont fait usage de leur arme, écartant ainsi tout danger, pour eux-mêmes et pour les voyageurs», a expliqué Gérald Darmanin sur Twitter.
Ce matin vers 7h, une patrouille de policiers a été menacée par un individu armé d’un couteau dans les transports en commun franciliens. Les policiers ont fait usage de leur arme, écartant ainsi tout danger, pour eux-mêmes et pour les voyageurs.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) February 14, 2022
Selon une source policière, l’homme, qui serait né en 1991, n’était pas connu des services de police.
La piste terroriste écartée
La piste terroriste a été écartée en début de matinée. Sollicité par l’AFP, le parquet national anti-terroriste a indiqué qu’il n’était pas saisi de l’enquête.
Elle a été confiée à la 2e DPJ de Paris. L’IGPN a également été saisie, comme c’est le cas lorsqu’un fonctionnaire de police fait usage de son arme, a indiqué une source du Parquet de Paris à CNEWS.
Le soutien des syndicats
Dans un communiqué, Alliance, un des principaux syndicats de police, a qualifié l’agresseur de «terroriste anti-flics» qui a pris les policiers «pour cible armé d’un couteau pour les tuer».
Pour Alliance, «cet attentat envers les protecteurs de la République montre une nouvelle fois» que les forces de l’ordre «risquent leur vie au coin d’une rue, le parvis d’une église, ou dans une mission du quotidien au sein d’une gare».
De son côté, le syndicat des commissaires de police (SCPN) a apporté «son soutien» et exprimé «sa reconnaissance à nos policiers qui nous protègent». «Lorsqu’un individu armé menace et attaque, s’il n’obtempère pas, il doit être neutralisé», a souligné le syndicat.