Eric Woerth était l'invité de Sonia Mabrouk, dans Le Grand Rendez-Vous, sur CNEWS. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy et député Les Républicains de l'Oise s'est exprimé sur l'élection présidentielle 2022.
Celui qui a annoncé cette semaine son ralliement au président sortant, Emmanuel Macron, a été accusé par ses anciens collègues des Républicains d'avoir trahi le parti, et sa candidate Valérie Pécresse. «Le mot traître n'est pas très agréable, et je pense ne pas en être un», a-t-il estimé.
«Je pense que l'intérêt du pays est d'avoir un président expérimenté, rodé et capable de réformer, a-t-il ajouté. Si ce n'était pas le cas je pense que je ne l'aurais pas soutenu. Je pense que c'est le cas et qu'on doit éviter toutes les chausse-trappes qui aujourd'hui se dressent devant notre pays : le populisme, le souverainisme, la fermeture. Tout ce que risque aujourd'hui un pays qui a peur.»
Eric Woerth a également eu un mot pour les membres des Républicains, qui sont «toujours [s]es amis, sa famille politique». En revanche, il estime «qu'une bonne partie de [s]es amis politiques s'aveuglent eux-mêmes. Le pays a besoin de changer. Le président de la République a quand même montré une vraie évolution, vers de plus en plus de maturité.»
