La préfecture de police de Paris pris, ce jeudi 10 février, un arrêté afin d’interdire les «convois de la liberté», qui doivent rejoindre Paris ce vendredi pour dénoncer les restrictions sanitaires.
«En raison des risques de troubles à l’ordre public que pourrait causer ce rassemblement, le préfet de Police prend un arrêté interdisant de telles manifestations, du vendredi 11 février au lundi 14 février», a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Partis du sud de la France mercredi, des centaines d’automobilistes ont répondu positivement à plusieurs appels sur les réseaux sociaux, afin de protester contre les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement.
Des consignes de fermeté pour les forces de l’ordre
La préfecture de police a rappelé que le fait «d’entraver ou de gêner une voie ouverte à la circulation publique» est passible de deux ans d’emprisonnement et 4.500 euros d’amende.
De surcroit, l’organisateur d’une manifestation interdite peut être puni de six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende et les participants à une manifestation interdite seront verbalisés avec une contravention de quatrième classe.
De plus, le préfet de police a donné des consignes «de fermeté aux forces de sécurité intérieure à l’égard de tout contrevenant à ces dispositions».
Un dispositif spécifique sera mis en place par la préfecture pour empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction de manifestation.
Les «convois de la liberté» sont inspirés d’un mouvement lancé par des routiers canadiens, hostiles aux mesures sanitaires contre le Covid-19.