A défaut de promesse, il existe, selon Gabriel Attal, des «raisons d'espérer» que le pass vaccinal puisse être levé «fin mars-début avril». A l'issue du Conseil des ministres, ce merdredi 9 février, le porte-parole du gouvernement a indiqué que la situation sanitaire connaît une amélioration en France.
«La baisse franche, nous y sommes», a-t-il ainsi assuré, faisant référence aux nombre de contaminations au Covid-19.
«Le niveau de personnes hospitalisées reste très élevé, supérieur au record que nous avions connu au printemps 2020, mais dans les projections que nous faisons (...), il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesures».
Lors de son audition au Sénat, un peu plus tôt dans la journée, Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, a également évoqué la fin mars- début avril pour une potentielle levée du pass vaccinal. Certaines conditions devront néanmoins impérativement être remplies pour que cette échéance puisse être maintenue.
EN DIRECT | Compte rendu du Conseil des ministres du 9 février 2022 par @GabrielAttal, porte-parole du Gouvernement. https://t.co/II7mHccfc8
— Élysée (@Elysee) February 9, 2022
«D'un point de vue scientifique et médical, il faut un taux d'incidence réduit, on est à 2.500. Réduit ça veut dire largement moins, au moins 10 ou 20 fois moins, mais il y a des éléments de contexte, vous donner un chiffre n'aurait pas de sens», a-t-il indiqué.
Un nouveau protocole sanitaire à l'école
Il faudra en outre que «la surcharge hospitalière actuelle ait disparu, que les hôpitaux reviennent à un état de fonctionnement habituel et que les patients non-Covid puissent être traités sans délais, sans retard». La «couverture vaccinale de rappel» devra quant à elle être «élevée». Rappelant que l'exercice de prospective est «un terrain fragile», Alain Fischer s'est toutefois montré plutôt optimiste, estimant que «ça peut aller assez vite» au regard de la diminution actuelle de l'incidence.
A l'école, les premiers ajustements arriveront plus tôt, avec «des annonces d'ici la fin de la semaine, j'espère dès vendredi», a déclaré Gabriel Attal. Elles concerneront «le protocole qui aura été retenu» et «s'appliquera à compter de la rentrée» de la zone B, qui reviendra de vacances la première, le 21 février.
Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a rencontré les syndicats d'enseignants et les fédérations de parents d'élèves, mardi 8 février. Une autre réunion et un avis du Haut Conseil à la santé publique sont prévus jeudi.
L'objectif du gouvernement est d'«avancer sur trois directions», selon Gabriel Attal : «assouplir» le protocole qui est actuellement au niveau 3 sur 4, mais aussi avancer à la fois sur la question du port du masque par les enfants et sur la «politique de test».