Eric Zemmour (Reconquête) s’est défendu ce lundi d’avoir «des nazis» dans son équipe. Jeudi dernier, la candidate du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen avait affirmé le contraire.
«Il n’y a pas de nazis dans mon équipe, a martelé l'ancien polémiste au micro de France Inter. Il faut arrêter avec ce cirque, la nazification commence à bien faire, me nazifier moi.... Ma famille est née en Algérie, je suis un Français de confession juive. Je croyais naïvement que les nazis voulaient exterminer les juifs, qu'est-ce que les nazis ont à voir avec un juif dont les parents sont nés en Algérie ?», a-t-il ajouté.
.@ZemmourEric : "Il n’y a pas de nazis dans mon équipe. Il faut arrêter avec cette insulte idiote. Il y a une différence entre moi et ces gens. Je suis dans la tradition gaulliste." #le79Inter #Elysée2022 pic.twitter.com/dbazuM1b7Y
— France Inter (@franceinter) February 7, 2022
Une défense en forme de plaidoyer alors que, dans une interview publiée jeudi dernier par Le Figaro, la cheffe de file du RN, Marine Le Pen, avait elle affirmé qu'Eric Zemmour avait attiré vers lui «toute une série de chapelles», «venues puis reparties» de l'ancien Front national : «Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis», avait-elle dit.
Le Parti de la France pointé du doigt
Marine Le Pen visait en particulier le soutien à Zemmour de certains membres du Parti de la France. Un mouvement fondé en 2009 par Carl Lang et des anciens du Front national. Un soutien également dénoncé par la candidate des Républicains Valérie Pécresse.
«Ils ne sont pas dans mon équipe, a déclaré Eric Zemmour sur la radio publique. Il n'y a pas de nazis dans mon équipe, voilà, c'est clair, c'est net. Maintenant, tout le monde peut dire qu'il me soutient, vous comprenez, c'est facile... Il faut arrêter avec cette insulte».