Le constat est alarmant. Une étude de la Fédération des délégués départementaux de l’Education nationale révèle que 44 % des directeurs d’école primaire ont été victimes d’insultes, et 5% ont été frappés, au cours de l’année 2020-2021.
L'étude relève plus précisément une explosion des conflits depuis la crise sanitaire.
Et, si la plupart des violences sont d'abord verbales, et en petite minorité physiques, l'enquête alerte également sur l'émergence de cyberviolences et d'atteintes à la laïcité.
«Chaque personne qui est agressée doit le signaler»
«Nous ne sommes pas sans réaction par rapport à ce phénomène», a réagi sur CNEWS dimanche le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. «Chaque personne qui est agressée doit le signaler et il y a dans chaque rectorat de France de quoi recueillir ce signalement. Et ensuite au rectorat de réagir», a-t-il ajouté.
Les chiffres ont peu évolué depuis le début du quinquennat, même si certains changements ont eu lieu. «On ne constate pas des différences majeures sur le terrain. Ce que l'on constate en revance c'est que dans les affaires les plus sérieuses, il y a un certain nombre de réflexes qui commencent à être pris par l'institution», explique Jean-Rémi Girard, président du syndicat national des lycées et collèges (SNALC).
Pour résoudre cette lourde problématique, l'étude propose de renforcer le lien de confiance avec les parents en les faisant d'avantage participer à la vie de l'école.