Un ton calme mais un message franc. Sur le plateau d'«On est en direct» sur France 2 ce samedi soir, l'acteur Gérard Darmon n'a pas hésité à dire à Edwy Plenel, patron de Mediapart, ce qu'il pensait de lui.
Si l'acteur n'a pas haussé la voix, conservant son ton rauque qui le caractérise, le message envoyé au journaliste était peu élogieux.
«C'est un homme qui tremble lorsqu'il parle et c'est quelque chose d'assez troublant. J'ai l'impression d'entendre ce discours depuis quatre siècles», a d'abord lancé Gérard Darmon.
Gérard Darmon a estimé que le message de Mediapart, porté par Edwy Plenel, au départ «plutôt encourageant» à l'image «d'un chevalier blanc qui va débusquer des dossiers», avait changé.
« Edwy Plenel est un homme qui tremble quand il parle, c’est quelque chose d’assez troublant. J’ai l’impression d’entendre ce discours depuis quatre siècles (…) Vous savez tout et rien d’autre ! »
Gérard Darmon interpelle @edwyplenel dans #OEED pic.twitter.com/d6T22LdVgX— On Est En Direct (@OnEstEnDirectF2) February 6, 2022
Qualifiant Edwy Plenel de «père Fouettard de la politique», l'acteur a estimé que le journaliste «savait tout et rien d'autre».
Le tout, avec un «discours Tartuffe» et un comportement «de temps en temps» digne d'«un juge, (d') un policier».
Une attaque jugée «personnelle»
A l'issue de la charge portée par Gérard Darmon, Edwy Plenel a essayé de répondre à son interlocuteur, lui assurant que ce dernier ne le «connaissait pas» et qu'il tombait «dans une caricature».
Puis, sur son compte Twitter, le co-fondateur de Mediapart a même dénoncé une «attaque personelle» qui «visait en réalité le journalisme, du moins celui qui enquête, cherche et révèle de l'intérêt public».
Cette attaque personnelle visait en réalité le journalisme, du moins celui qui enquête, cherche et révèle au service de l’intérêt public. Illustration de ce que dénonce #MediaCrash le film de @Mediapart : l’avènement d’un monde où les informations sont étouffées sous les opinions https://t.co/Xc4BxdLQqI
— Edwy Plenel (@edwyplenel) February 6, 2022
Pas sûr néanmoins que cela suffise à éteindre l'incendie. Ce dimanche, le sujet continuait d'ailleurs d'occuper les tendances du réseau social Twitter.