Une arrivée chahutée. En déplacement à Brest (Finistère) ce mardi 1er février, sur le thème de la sécurité, Marine Le Pen a été insultée et huée par plusieurs personnes, dont des militants se revendiquant de la mouvance «antifa».
Si une bousculade a bien eu lieu, l’important dispositif mis en place par les forces de l’ordre a permis d’éviter un véritable débordement. La candidate du Rassemblement national à la présidentielle a pu entrer dans le commissariat central et s’entretenir avec des policiers, avant d’en sortir.
Elle avait auparavant reçu un accueil là aussi tendu dans le quartier de Pontanézen, lieu de violences urbaines ces derniers jours.
Pas de quoi empêcher la candidate de présenter ses mesures pour lutter contre l’insécurité. «Dans moins de 100 jours (l’élection présidentielle se tient les 10 et 24 avril), je mettrai fin à l’impunité des délinquants et des criminels. Je remettrai la France en ordre», a-t-elle notamment indiqué sur Twitter.
Je connais la souffrance des Français. La sécurité est pourtant la première des libertés : je la rétablirai !
Dans moins de 100 jours, je mettrai fin à l’impunité des délinquants et des criminels. Oui, je remettrai la France en ordre ! pic.twitter.com/yoZYXY70IP— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 1, 2022
Elle a dit vouloir augmenter le budget de la sécurité et de la justice à hauteur de 7,7 milliards d'euros sur cinq ans, pour créer 7.000 postes de policiers et gendarmes, et doubler le nombre de magistrats (9.000 aujourd’hui).
Elle s’est également prononcée pour atteindre le nombre de 85.000 places de prison (60.000 actuellement) et pour étendre la déchéance de nationalité «au-delà du terrorisme», à des actes criminels (trafics de drogue, crimes sexuels).