Chris Marques est un personnage haut en couleur. Très énergique sur le plateau de «Danse avec les stars», l'ancien danseur professionnel n'a pas toujours été aussi en forme. Il a en effet révélé avoir souffert pendant dix ans du syndrome de la fatigue chronique.
Sur le plateau de l'émission Bel & Bien, sur France 2, Chris Marques a raconté samedi dernier l'envers du décor de la maladie rare, qui l'a fait souffrir de ses 21 à ses 31 ans : «C'est venu un petit peu de nulle part, ça a commencé comme une sorte de grosse grippe qui a duré deux semaines, trois semaines, et qui ne m'a plus jamais quitté» a-t-il expliqué à la journaliste Marie Treille-Stefani, femme de son collègue sur Camille Combal.
Plus de force pour se lever
C'est seulement au bout de «deux-trois ans» d'errance médicale que le verdict tombe : «Je découvre que ça s'appelle la myoencéphalite myalgique, qui a également un autre nom : le syndrome de la fatigue chronique». Pendant dix longues années, les symptômes font partie de son quotidien : intense fatigue, difficultés pour se lever, pour se préparer, et même parfois simplement pour se mettre debout. «Vous vous levez le matin et vous vous dites : 'J'ai le choix entre prendre une douche ou un café, et ça va être l'un ou l'autre.' Des fois je n'arrivais pas à sortir avant 16 heures. C'était le temps que je mettais à ne serait-ce que me mettre en route, et à pouvoir faire les éléments de base pour pouvoir sortir».
Un syndrome rare qui aurait pu avoir de sérieuses conséquences sur sa carrière de danseur. L'homme de 43 ans raconte qu'il ne pouvait plus s'entrainer qu'une demi-heure par jour, au lieu des 7 à 8 heures quotidiennes requises pour le niveau international, et que s'il a tout de même pu gagner de nombreux titres, notamment avec son épouse Jaclyn, c'est parce qu'il a eu recours à des techniques pour le moins surprenantes et plutôt extrêmes : «Dans la voiture je me suis bu huit canettes de boisson énergisante, ce qui m'a permis de tenir et d'être une pile pendant deux heures».
Aujourd'hui le jury de «Danse avec les stars» a appris à vivre avec cette maladie dont on ne peut guérir totalement, en se soignant grâce à la méthode Phil Parker : un processus d'auto-guérison reposant sur la neuroplasticité, qui contribue notamment à la reprise du contrôle endocrinien et qui favorise la connexion entre le corps et l'esprit.