Dans son édito de ce lundi 31 janvier, Paul Sugy, journaliste au Figaro, revient sur la protection policière accordée à la journaliste Ophélie Meunier, après la diffusion du reportage sur la situation dans un quartier de Roubaix.
Depuis la diffusion du reportage, le juriste Amine Elbahi, qui apparaît dans plusieurs séquences aurait reçu des menaces de mort. «Mon numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été diffusés.
On me menace de décapitation, d’égorgement, de s’en prendre à moi parce que j’ai tenu un discours de vérité à visage découvert et en particulier sur l’inaction du maire de ma commune», a raconté l’énarque sur BFMTV.
Mais il semblerait que ce ne soit pas le seul. En effet, à en croire Nicolas de Tavernost, Ophélie Meunier, la présentatrice de «Zone interdite», a été la cible de messages menaçants nécessitant son placement sous protection policière. Selon l’AFP, celle-ci est assurée par la SDLP, un service spécifiquement chargé de protéger les personnalités.
Ce n'est pas une première...
Non, il faudrait aussi évoquer l’histoire de cette journaliste musulmane qui a reçu des menaces de mort pour avoir critiqué les mesures anti-islamiques du gouvernement et l'interdiction du port du voile en France.
La journaliste musulmane, Nadiya Lazzouni, a suscité un vif intérêt en s’opposant à l’interdiction du port du voile lors de débats télévisés avec des politiciens conservateurs. La journaliste qui critique l’hostilité du gouvernement français envers l'islam, a commencé à recevoir des menaces de mort.
Nadiya Lazzouni a interpelé le président français, Emmanuel Macron, craignant pour sa sécurité. Elle a partagé sur les réseaux sociaux une lettre comprenant des injures et des menaces de mort à son encontre et qualifié la situation de «véritable chasse aux sorcières contre les musulmans».
Évidemment, ça ne va pas contribuer à redorer l’image de ces quartiers…
Ni, surtout, faire les affaires de ceux qui à l’extrême gauche du spectre politique ont taché d’éteindre l’incendie en expliquant que le problème était ailleurs.
On avait reçu, le lendemain de la diffusion du reportage, David Guiraud qui nous expliquait que le vrai problème de Roubaix c’était la misère sociale : la différence, c’est que quand on fait des reportages sur la paupérisation des banlieues, on n’est pas placé sous protection policière après la diffusion de l’émission.