En direct
A suivre

Valérie Pécresse souhaite supprimer «les droits de succession pour 95% des Français»

Valérie Pécresse souhaite réformer le droit des successions. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Parmi les mesures phares de son programme pour la présidentielle de 2022, Valérie Pécresse souhaite drastiquement diminuer les droits de succession, allant jusqu’à les supprimer pour 95% des Français.

Dans un entretien donné au Figaro, ce dimanche 23 janvier 2022, la candidate des Républicains (LR) a détaillé sa volonté d’alléger les droits de succession pour les Français. Parmi ses idées, Valérie Pécresse propose notamment d’exonérer de taxes les successions jusqu’à 200.000 euros par enfants.

La mesure proposée par Valérie Pécresse revient à doubler le plafond actuellement en place, qui prévoit une défiscalisation de la succession jusqu’à 100.000 euros par enfant. Dans le cas des successions indirectes, par exemple lorsqu’une «personne hérite de son oncle ou de sa sœur», l’abattement sera porté à 100.000 euros.

Une mesure forte que la candidate résume en une seule phrase : «Je supprime les droits de succession pour 95% des Français.

Valérie Pécresse s’attaque aux donations du vivant

Autre sujet abordé par la candidate, l’augmentation du plafond pour les donations du vivant des donateurs défiscalisés. Ainsi, chaque parent pourrait donner 100.000 euros tous les six ans, contre tous les quinze ans actuellement. Valérie Pécresse souhaite étendre la mesure à «chacun des petits enfants pour permettre le saut générationnel», mais également aux neveux et fratries dans la limite de 50.000 euros.

Pour financer cette réforme des droits de succession, Valérie Pécresse promet une «série de mesures d’économies», citant notamment la réforme de l’assurance-retraite, le report de la retraite à 65 ans ou encore la sortie de «la politique de l’assistanat» avec une réforme du Revenu de solidarité active (RSA).

En France, les droits de succession sont parmi les plus hauts d’Europe. Avec un taux «normal» d’imposition de 45%, les successions indirectes étant imposées jusqu’à 60%. Certains pays européens, comme le Portugal, la Suède ou encore l’Autriche n’appliquent pas de taxes sur les successions.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités