Alors que les candidats à l'élection présidentielle accélèrent leur course aux 500 parrainages, Emmanuel Macron n'a toujours pas dit s'il se représenterait. Mais s'il se décide à y aller, aura-t-il lui aussi besoin, comme ses adversaires, des fameuses signatures ?
La réponse est claire : en tant que président de la République, Emmanuel Macron n'aura pas de passe-droit. Il devra, donc, comme les autres candidats, réunir 500 parrainages d'élus (députés, sénateurs, maires...) venant d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer différents.
Si le recueil des parrainages ne commence officiellement que le 30 janvier, les candidats déclarés ont déjà commencé à collecter des promesses de la part d'élus. Ils ont jusqu’au 4 mars, à 18h, pour adresser leurs signatures au Conseil constitutionnel qui confirmera leur participation à l'élection présidentielle.
En 2017, Emmanuel Macron avait largement réussi l'exercice, en recueillant 1.829 parrainages. Un score toutefois loin des 3.635 signatures obtenues par François Fillon à l'époque.
Faire mieux qu'en 2017
Faute d'ancrage territorial fort, le parti présidentiel compte moins de parrains potentiels que des partis historiques comme Les Républicains ou le Parti socialiste. Mais les marcheurs sont confiants et visent, selon les informations de RTL, les 4.000 parrainages.
Le but pour Emmanuel Macron : faire mieux qu'en 2017 mais aussi s'imposer comme un candidat des territoires, alors que ses relations avec les élus locaux n'ont pas toujours été au beau fixe depuis le début de son mandat, loin s'en faut.
Le président de la République peut toutefois compter sur de nombreux soutiens. Dans une tribune publiée en novembre dernier dans le JDD, plus de 600 élus locaux ont plaidé pour «un second quinquennat d'Emmanuel Macron».