La majorité des Français pourra dorénavant rentrer directement à la maison après l'injection d'une dose de rappel de vaccin anti-Covid. Ce jeudi 6 janvier, le ministère de la Santé a indiqué que le délai de surveillance de 15 minutes ne sera plus obligatoire pour ceux dont les précédentes injections se sont déroulées sans problème.
D'après une note transmise aux professionnels, le gouvernement espère ainsi «fluidifier l'organisation des centres de vaccination dans le cadre de la campagne de rappels».
UN RISQUE «EXTRÊMEMENT FAIBLE»
Ce quart d'heure d'observation avait été mis en place dès les premières injections, afin de permettre une assistance médicale rapide en cas de mauvaise réaction au vaccin, de type allergique par exemple.
Or, «le risque que les personnes n'ayant pas fait de réaction allergique lors de leur primo-vaccination en fassent lors de leur dose de rappel est extrêmement faible», souligne la Direction générale de la santé (DGS). Ce délai reste donc en vigueur pour les deux premières injections, mais pas pour une dose de rappel, sauf cas particuliers.
Cette mesure ne s'applique pas aux personnes qui ont dans un premier temps été vaccinées avec un sérum autre que Pfizer ou Moderna, mais aussi celles qui ont «un terrain allergique connu» ou «un risque accru de faire un choc anaphylactique», les femmes enceintes, les «personnes fragilisées par des maladies chroniques ayant des difficultés éventuelles de mobilité» ou encore celles qui présentent «une anxiété à la vaccination».
Pour justifier cette décision, la DGS assure qu'aucun «cas concernant des effets indésirables graves» n'a jamais été signalé jusqu'ici aux autorités sanitaires au cours de cette «période de surveillance de 15 minutes post-vaccination».