Le garage du député LREM de l’Oise Pascal Bois a été incendié dans la nuit du mercredi 29 décembre à Chambly (Oise). Ciblé avant le vote sur le pass vaccinal lundi, l’homme de 62 ans a constaté des tags hostiles à ce sujet sur le mur d’enceinte de son domicile.
Alertés dans la nuit, les pompiers sont parvenus à maitriser les flammes vers 2h30 du matin ce mercredi au sein du garage personnel de l’homme politique, selon le SDIS de l’Oise.
Le député a déposé plainte et une enquête a été ouverte au motif de «destruction par moyen dangereux» puis confiée à la Brigade de recherche de Senlis, d’après les informations fournies par Jean-Baptiste Bladier, le procureur de Senlis.
Après avoir constaté sur le mur proche du garage des inscriptions indiquant «Votez non» et «Ca va péter !» en référence au vote sur le pass vaccinal ce lundi, Pascal Bois a vu son véhicule être en partie calciné dans son garage.
«Le plus choquant, c'est de s'en prendre au domicile personnel», a analysé l’homme encarté LREM. En effet, en règle générale, ce sont les permanences d’élus qui sont ciblés par les opposants au pass sanitaire et non le domicile personnel des hommes politiques.
Gérald Darmanin apporte son soutien
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a apporté son soutien au député LREM victime de cette attaque.«Tout mon soutien cher Pascal, ces actes criminels d’intimidation sont inacceptables en démocratie. Les services de gendarmerie sont pleinement mobilisés pour retrouver le ou les auteurs», a indiqué Gérald Darmanin sur Twitter.
Tout mon soutien cher Pascal, ces actes criminels d'intimidation sont inacceptables en démocratie. Les services de gendarmerie sont pleinement mobilisés pour retrouver le ou les auteurs. @PascalBoisLaREMhttps://t.co/DBf7P81v26
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 29, 2021
Le 19 novembre dernier, après le vote sur le pass sanitaire, Pascal Bois avait déjà été pris pour cible avec la réception de menaces de morts accompagnées d’une balle.
Il avait également reçu «une pluie de mails décriant des attaques aux libertés» ces dernières semaines, accréditant la thèse d’une attaque des opposants au pass sanitaire.