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«J’ai commis le crime parfait» : les paroles de Cédric Jubillar à sa sœur troublent (encore) l’affaire

Les mots prononcés par Cédric Jubillar à sa soeur ont été analysés par les enquêteurs. [Fred SCHEIBER / AFP]

L’affaire continue de tenir en haleine. Près d’un an après la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, les révélations se multiplient toujours. Un nouvel élément a ainsi été dévoilé ce lundi, provenant d’une discussion entre Cédric Jubillar et sa petite sœur.

«De toi à moi, je suis le meurtrier parfait pour l’instant, n’oublie pas que j’ai commis le crime parfait. Si tu as besoin de conseil…» Voici ce qu’aurait raconté le mari de la disparue, considéré comme le principal suspect et incarcéré depuis le mois de juin.

Daté du 16 mai 2021, l’échange a été enregistré via le téléphone de la sœur de Cédric Jubillar, qui était sur écoute et aurait oublié de raccrocher à une conversation, permettant au micro de saisir les paroles de son frère, rapportent nos confrères de BFM.

Interrogée par les enquêteurs quelques temps plus tard sur cet épisode, la lycéenne avait alors indiqué ne plus se souvenir de ce moment, avançant «une rigolade, un délire».

D'autres pistes que celle de Cédric Jubillar ?

De quoi permettre néanmoins de redonner du poids à l’idée pour le moment suivie par la justice, considérant Cédric Jubillar comme coupable de la disparition de sa femme. Celui-ci a toujours nié et ses avocats ont multiplié les demandes de remises en liberté, estimant qu’il s’agit d’un acharnement contre leur client. Selon eux, «il est maintenant grand temps que la justice s’intéresse à d’autres pistes, car celle de Cédric Jubillar est épuisée».

Au début du mois de décembre, La Dépêche avait ainsi révélé que la femme de l’amant de Delphine avait passé 145 appels téléphoniques vers un numéro qui n’a pas pu être identifié, entre le 14 décembre à minuit et le 16 décembre à 14h. Par ailleurs, cette même femme trompée avait en réalité communiqué à 25 reprises (dont 20 SMS) avec Delphine Jubillar la journée du 15 décembre, alors qu’elle n’avait parlé que de deux messages aux enquêteurs.

Le travail qu’il reste à faire aux gendarmes est donc encore vaste pour parvenir à savoir ce qu’il s’est passé il y a un peu plus d’un an. D’autant qu’ils se trouvent pour le moment coincés dans une enquête sans corps, sans aveux, ni preuve irréfutable.

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