A la peine dans les sondages, la candidate du Parti socialiste Anne Hidago va tenter de relancer sa dynamique en tenant, ce dimanche 12 décembre, son premier meeting de campagne à Perpignan (Pyrénées-Orientales).
La maire de Paris devrait se trouver en compagnie de l’une de ses plus fidèles soutiens : Carole Delga, à la tête de la région Occitanie, également présidente des Régions de France.
Pourquoi Perpignan ? Si Anne Hidalgo ne s’est pas prononcée sur son choix, il est vraisemblable que celui-ci revêt une symbolique particulière dans la mesure où la préfecture des Pyrénées-Orientales est dirigée depuis 2020 par Louis Aliot.
Ce dernier est en effet l’un des ténors du Rassemblement national et porte-parole de Marine Le Pen pour la prochaine élection présidentielle.
Un discours très attendu
Alors que, mercredi dernier, Anne Hidalgo a lancé l'idée d'une primaire à gauche pour désigner un candidat unique en vue de l'élection d'avril prochain, ce dont elle ne voulait pas jusqu'à présent avant de trouver lettre morte auprès de tous les intéressés, son discours sera très observé.
Cela d'autant plus que, engluée dans les sondages entre 3 et 5 % d'intentions de vote, la maire de Paris a aussi dû faire les frais d'attaque venant des deux derniers finalistes socialistes à une élection présidentielle : Ségolène Royal et François Hollande.
«Une candidature d'union n'a de sens que s'il y a un programme commun, que si tous les candidats partagent les mêmes conceptions. Ça n'est pas le cas. Et si ça l'était, ça aurait dû être préparé, ça ne s'improvise pas», a ainsi déclaré l’ancien chef de l’État.
«Anne Hidalgo a vu le succès chez Les Républicains, avec un Christian Jacob irréprochable et un rassemblement, et se rend compte que cela booste une candidature. Elle se dit qu'elle a eu tort et aurait dû passer par une primaire», a pour sa part estimé Ségolène Royal.