Vers la fin de la remontada ? Arnaud Montebourg a fait savoir, ce mercredi 8 décembre, qu'il pourrait «offrir» sa candidature à la prochaine élection présidentielle au profit d’un rassemblement de la gauche.
Au lendemain d'un appel lancé dans les colonnes du journal Libération, au cours duquel il disait constater une situation politique «extrêmement périlleuse avec une victoire probable de l’extrême droite au printemps», Arnaud Montebourg a ainsi exhorté les forces de gauche à «l’unification autour d’un projet et d’un candidat commun».
Peuple de gauche, un péril menace notre pays. pic.twitter.com/NwvmOm7mYO
— ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) December 8, 2021
Crédité de 1 à 3% des intentions de vote dans les sondages, l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande, a fait cette annonce sur ses réseaux sociaux, après avoir prévenu qu’il s’adresserait aux Français ce mercredi soir.
Et s’il a estimé que son projet devait toujours être «défendu», le candidat de la «Remontada de la France» a reconnu que «rien n’avait bougé» depuis la déclaration de sa candidature, le 4 septembre dernier.
Des électeurs «déprimés»
De même, dans un contexte où tous les candidats de gauche stagnent ou baissent dans les sondages, une union apparaît pour Arnaud Montebourg la seule option à même de redynamiser la gauche.
Cela d'autant plus que, a-t-il dit, «les électeurs de gauche sont déprimés devant la désunion». Ainsi, «aucun candidat ne peut créer la dynamique au détriment des autres car le peuple de gauche ne veut pas choisir», a-t-il analysé.
Arnaud Montebourg est même allé jusqu’à tirer la sonnette d’alarme, assurant que la gauche était «menacée de disparition» si elle ne s’unissait pas.