À l’approche des fêtes de fin d’année, certaines personnes redoutent les traditionnels chants de Noël, d’autres zappent les films à l'eau de rose ou évitent les repas de famille à tout prix. Autant de comportements qu'on peut qualifier de «natalophobe». Voici ce qu'il faut savoir sur ce nouveau phénomène.
Qu’est-ce que «la natalophobie» ?
La phobie de Noël est considérée comme un trouble anxieux. En général, il fait référence à toute l’angoisse, le sentiment de mal-être et la tristesse que l’on peut ressentir à l’approche des fêtes de fin d’année.
Comme tout autre trouble, la natalophobie se cristallise sur une situation, un objet spécifique ou un lieu. Ce peut être par exemple un sapin de Noël, des illuminations, les traditionnels chants, voire le Père Noël en personne.
Quels sont les symptômes ?
Les personnes natalophobes sont susceptibles de ressentir un stress qui, en s’accumulant, donnera lieu à une angoisse, une irritabilité, des troubles digestifs.
Pourquoi a-t-on peut de fêter Noël ?
Certes, les fêtes de fin d’année représentent la joie, le bonheur, les réunions en famille. Or, d’autres facteurs entrent en jeu et provoquent une détresse psychologique et une anxiété anticipatrice.
La peur de fêter Noël peut être liée à la solitude, aux difficultés financières, aux conflits familiaux et au souvenir d’un deuil ou de tout autre événement traumatique associé à cette période.
Quels sont les remèdes?
À chaque problème, sa solution. Pour se préparer du mieux possible aux fêtes de fin d’année, il est important d’identifier la cause du mal-être, soit la raison qui pousse une personne à devenir natalophobe.
Si l’origine du mal-être est identifiée, il faudra relâcher la pression et revoir ses attentes à la baisse. Tout n’est pas maîtrisable et tant pis si la soirée se passe mal.
Il est également préférable de mettre ses rancœurs de côtés et de surveiller sa consommation d’alcool pour éviter tout débordement. Et puis, en ce qui concerne le cadeau de Noël, le meilleur cadeau n’est pas forcément le plus cher.
Savoir se contrôler
Il faut savoir que la natalophobie n’est pas une honte. Pour réussir à «supporter» les festivités de fin d’année, il est vivement recommandé de respecter ses limites et de ne pas se forcer à faire des choses que l’on n’aime pas.