Mardi 7 décembre, à Compiègne (Oise), plusieurs policiers ont essuyé des tirs de mortiers d'artifice. L’un d’eux a été sévèrement touché au visage.
L’agression s’est déroulée lors d’une intervention sur un point de deal dans le quartier de Clos-les-Roses. Sur CNEWS, le Secrétaire national Unité SPG Police, Jean-Christophe Couvy, a confirmé que l’un des policiers avait été touché au visage : «Effectivement, un de mes collègues a été sérieusement blessé au visage, il risque même d’avoir des lésions oculaires durables.»
Des perquisitions ont été menées dans la tour d’immeuble d’où les tirs de mortier ont eu lieu. Le maire de Compiègne, Philippe Marini, a confirmé que quatre interpellations avaient eu lieu et qu’un stock de mortier, des stupéfiants et de l’argent liquide avaient été retrouvés dans un appartement. Pour éviter d'autres violences, des CRS ont été envoyés sur place.
Des violences urbaines qui n’en finissent pas
«Depuis un an et demi, le commissariat a vu ses effectifs diminuer. Je demande une nouvelle fois au Ministre de l’Intérieur qu’il renforce significativement les effectifs du commissariat de Compiègne», a-t-il déclaré.
L’élu Les Républicains a expliqué qu’il «y a plusieurs fois par semaine des interventions de terrain, avec des policiers nationaux, des policiers municipaux.» Il a confié également : «J’ai renforcé ma police municipale avec des chiens stup mais c’est un commerce prospère.»
Selon la procureure de la République de Compiègne, Marie-Céline Lawrysz, pendant le seul mois de novembre 2021, la ville de Compiègne a vécu 6 actes violents dans ses rues.