Après plusieurs semaines de faux suspense, Eric Zemmour a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 ce mardi midi. Une annonce qui intervient au moment où le polémiste est dans le creux de la vague côté sondages.
Après une progression fulgurante dans les intentions de vote depuis septembre - du jamais vu pour un candidat non déclaré -, Eric Zemmour semble perdre un peu de sa popularité auprès des Français.
Crédité de 13% d'intentions de vote en octobre dans un sondage «PrésiTrack» d'OpinionWay pour CNEWS, Eric Zemmour est descendu d'un petit point (12%) dans la dernière vague de l'étude, parue le 18 novembre.
Il arriverait ainsi en quatrième position, derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen et le candidat de la droite, que ce soit Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier.
De 18 à 13%, selon Harris Interactive
Ce mardi 30 novembre, un nouveau sondage est venu télescoper l'annonce de la candidature de l'ancien journaliste.
Réalisé par Harris Interactive pour Challenges, il crédite le candidat à présent déclaré de 13% d'intentions de vote dans les trois hypothèses testées, à savoir en cas de candidature de Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier. C'est trois points de moins que dans le même sondage réalisé la semaine passée (16%).
Au début du mois de novembre, l'institut Harris Interactive avait prêté jusqu'à 18% d'intentions de vote à Eric Zemmour.
Après une dynamique spectaculaire depuis la rentrée, la pré-campagne du polémiste semble donc s'essouffler, sans pour autant s'effondrer.
La faute à une «surexposition médiatique qui a fini par lasser», estime dans Le Parisien le politologue Bernard Sananès, et à certains excès (comme l'épisode du doigt d'honneur à Marseille) qui ont pu affecter sa stature présidentielle.