Les cérémonies d'inhumation des trois alpinistes français morts dans une avalanche au Népal fin octobre vont se dérouler en France ce samedi, lundi et mardi.
«Les corps de Thomas, Gabriel et Louis ont été rapatriés en France. Ils reposeront près de leurs proches, à Nice, dans le Briançonnais et à Chambéry, près de leurs montagnes préférées», écrit le Groupe Excellence d'Alpinisme National (GEAN), dont étaient membres les trois victimes, dans un post sur Facebook, relayé par le Dauphiné Libéré.
«Nous remercions du fond du cœur toutes les personnes qui ont permis cela (secouristes népalais et français, gouvernement français et népalais, Fédération française des clubs alpins et de montagne...) Ainsi que toutes les personnes qui nous ont soutenus, nous et leurs familles dans ces moments difficiles», ajoute-t-il, avant de détailler les dates et lieux des trois cérémonies d'enterrement.
Louis Pachoud, Gabriel Miloche et Thomas Arfi, âgés de 27 à 34 ans, avaient disparu le 26 octobre à la suite d'une avalanche pendant leur ascension de la face ouest du Mingbo Eiger, qui culmine à 6.070 mètres d'altitude.
Retrouvés le 8 novembre
De premières reconnaissances avaient permis de localiser leurs traces jusqu’à 5.900 m d'altitude, alors qu'ils avaient, semble-t-il, fait demi-tour à une centaine de mètres avant le sommet.
Les corps des trois hommes, membres du GEAN, la formation d'élite de la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM), avaient été retrouvés le 8 novembre dans la zone de l'avalanche par une équipe de secours népalaise. Une équipe française de 14 personnes composée de gendarmes, d'experts et d'un chien d'avalanche venait d'être dépêchée sur place pour participer aux recherches.
Les trois alpinistes faisaient partie d'une équipe arrivée fin septembre, dans la région du Khumbu et de l'Everest, dans le but de gravir différents sommets culminant à 5.000 et 6.000 m, au sud de l'Ama Dablam (6.814 m).
L'Himalaya attire des sportifs du monde entier, la plupart durant le printemps, période de beau temps de fin avril à fin mai. Selon les experts, la saison septembre-novembre est plus dangereuse en raison des vents violents et des températures plus basses, et à cette période les plus hautes montagnes du monde ne voient en général qu'un petit nombre de grimpeurs risquer l'ascension.