Les Franciliens sont plus enclins que les autres Français à envisager «passer au tout électrique». Ils sont en effet 60 % à avoir une bonne image des véhicules électriques, selon une étude réalisée par l'Ifop et OVO Energy publiée ce mardi 23 novembre.
Ils sont également très peu à en avoir une «très mauvaise image» (7 %), là où les habitants des communes rurales sont jusqu'à 16 % à en avoir une «très mauvaise image». De fait, si la majorité des habitants de l'agglomération parisienne disent avoir une bonne image de la voiture électrique, c'est seulement le cas de 58 % des habitants de communes urbaines de province et de 50 % des habitants de communes rurales.
Une distinction Paris Province qui se confirme notamment avec l’image que renvoie la voiture à essence. Selon l'étude, «à peine plus d’un habitant sur deux de l’agglomération parisienne a une bonne image de la voiture à essence (56%), alors que c’est 78 % dans les communes rurales et 70 % dans les villes de province».
une voiture souvent laissée au garage
Une réalité qui s'explique notamment par le fait que 64 % des Français placent la voiture comme le premier moyen de transport pour leurs déplacements quotidiens, devant la marche à pied (16 %), les transports en commun (9 %) ou encore le vélo (4 %).
A contrario, seulement un peu plus d'un quart des Franciliens sondés (19 %) utilisent leur voiture au quotidien, contre 45 % dans les communes urbaines de province et jusqu'à 66 % dans les communes rurales.
Quant à savoir s'«il faut interdire les véhicules thermiques dans tous les centres-villes des grandes villes», 38 % des Franciliens interrogés dans le cadre de cette étude répondent oui, contre 30 % dans les communes urbaines de province et 24 % dans les communes rurales.
Selon l'étude, ces résultats viennent surtout du fait que «les citadins ont une bonne image des moyens de transport alternatif en centre-ville comme le métro, le bus ou encore le tramway», dans des proportions encore plus élevées pour ceux qui les utilisent au quotidien.