Dans la lignée des annonces faites par Emmanuel Macron mardi soir, la ministre du Travail Elisabeth Borne a affirmé ce mercredi 10 novembre que Pôle Emploi allait renforcer les contrôles envers les chômeurs dans les prochains mois.
Dans les faits, les agents vont accentuer les vérifications liées aux demandeurs d’emploi, que ce soit dans le suivi des offres, des entretiens, des sessions de recrutement et des formations.
«Pôle Emploi a fait de l'ordre de 400.000 contrôles en 2019. Dans les six prochains mois, ils vont faire 250.000 contrôles. C'est une augmentation de 25%, spécifiquement sur des secteurs en tension», a déclaré Elisabeth Borne sur RTL.
Nous avons renforcé les moyens pour former les demandeurs d'emploi notamment vers les métiers qui recrutent.
En parallèle Pôle emploi intensifiera ses contrôles pour s'assurer que les demandeurs d'emploi cherchent activement un travail: 250 000 sur les 6 prochains mois, soit +25% pic.twitter.com/Wuj6tr5GcK— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) November 10, 2021
«C'est bien normal, alors qu'on accompagne comme on ne l'a jamais fait les demandeurs d'emploi, qu'on s'assure qu'ils cherchent effectivement du travail. Sur le quinquennat, on a investi 15 milliards d'euros dans la formation pour les demandeurs d'emploi», a défendu la ministre du Travail.
600 conseillés déployés
Faisant suite aux annonces faites par Emmanuel Macron mardi soir au sujet de «l’indispensable réforme de l’assurance-chômage», 600 conseillers exclusivement dédiés aux contrôles des chômeurs seront déployés.
«À partir du 1er décembre, il faudra avoir travaillé au moins 6 mois dans les deux dernières années pour pouvoir être indemisé, alors qu'aujourd'hui, les droits au chômage sont ouverts au bout de 4 mois de travail», annonce Emmanuel Macron pic.twitter.com/pPcJI1q5i5
— CNEWS (@CNEWS) November 9, 2021
Les sanctions prononcées seront graduelles, allant d’une suspension temporaire de l’allocation pendant un mois en cas de premier manquement constaté à une radiation en cas de récidive.
Également dans la lignée de la prise de parole du président de la République, le ministère du Travail a assuré mercredi que plus de 300.000 offres non pourvues le mois dernier seraient prochainement passés en revue.