Jean-Luc Mélenchon a lancé ce week-end lors d'un meeting à Reims son mouvement «Union populaire». Une marque destinée à prendre le pas sur la France Insoumise durant la campagne.
La convention de l'Union populaire, qui a commencé samedi 16 octobre et qui s'achève ce dimanche, a donné naissance au nouveau mouvement politique de Jean-Luc Mélenchon.
Le candidat à la présidentielle souhaite s'appuyer sur ce nouveau nom pour rassembler les électeurs de gauche au-delà de la seule base de la France Insoumise. A Reims, les couleurs rouges du parti se sont donc effacées au profit du mauve de l'«union populaire», bannière derrière laquelle Jean-Luc Mélenchon fera campagne.
«Les intellectuels, syndicalistes, créateurs, les femmes, les hommes qui se battent dans ce pays, tous ceux là pourront participer au Parlement de l'#UnionPopulaire. En Janvier nous ferons son meeting d'ouverture, et j'espère que nous verrons tous ces nouveaux visages».#JLMReims pic.twitter.com/cEad9Jg85F
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 17, 2021
Un parlement de campagne
Ce nouveau mouvement a davantage vocation à attirer de nouveaux électeurs qu'à réaliser l'union des partis de la gauche. «Répéter que l’union des partis est la clé de la victoire, c’est donner des verges pour se faire battre ! Notre stratégie c’est l’union populaire : les gens se regroupent sur les mesures dont ils ont besoin. Voilà la clé de la victoire», a-t-il précisé dans une interview au journal rémois L'Union.
Pour alimenter en idées et en personnalités le mouvement, un «parlement de campagne de l'union populaire» se réunira la 14 novembre à Paris. Y participeront les politiques, syndicalistes, artistes ou intellectuels qui souhaitent appuyer la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
A Reims, le candidat a également annoncé pour janvier un meeting d'ouverture de l'union populaire, l'occasion de présenter les nouveaux «visages» qui viendront se mêler aux militants historiques de la France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon a enfin invité durant son discours de clôture ses soutiens à une «marche» le 20 mars prochain, «en hommage à la glorieuse commune de Paris».