L’eurodéputé Yannick Jadot a remporté le second tour de la primaire écologiste, qui l’opposait à l’économiste Sandrine Rousseau, et devient le candidat écologiste à l’élection présidentielle de 2022. Voici ses trois mesures phares.
Sortir du nucléaire d’ici à 20 ans
La sortie de la France du nucléaire fait partie des principales mesures du candidat écologiste, et c’est un point qu’il partageait avec sa concurrente Sandrine Rousseau. «Sortir progressivement du nucléaire c’est investir et créer des emplois. Développer les énergies renouvelables c’est cesser d’être dépendant de Poutine et des pétromonarchies du Golfe», avait-il déclaré sur France Inter lors d’un débat pour la primaire.
Davantage de sobriété énergétique, c’est ce que prône le candidat. Pour sortir du nucléaire d’ici à 20 ans, l’eurodéputé prévoit un investissement massif dans les énergies renouvelables et dans l’isolation des logements. Il souhaite mobiliser 20 milliards d’euros sur cinq ans pour développer ces énergies, et estime que cela contribuera à la création de «plus d’un million d’emplois» en France.
Mettre fin à l’élevage industriel
Yannick Jadot souhaite mettre en place «un moratoire sur les élevages où les animaux ne voient pas le plein air, et interdire les élevages en cages, notamment pour ces poules pondeuses ou ces truies qui mettent bas». «Dès notre arrivée au pouvoir, nous sortirons de l’élevage industriel», avait-il déclaré lors d'un débat face à Sandrine Rousseau.
«Les éleveurs qui participent à cela ont souvent des salaires de misère. C’est un élevage qui pollue terriblement, et c’est un élevage qui est nourri avec du soja importé du Brésil», avait-il dénoncé. Il prône, à l’inverse, l’élevage en plein air. S’il est élu, il affirme qu’au 1er janvier 2025, il n’y aura plus d’élevage en cage, et que cela s’accompagnera d’un suivi pour les éleveurs encore concernés, afin qu'ils réussissent leur transition vers un autre modèle d'agriculture. Il a également annoncé la nomination d’un ministre délégué au bien-être animal.
Revaloriser les minimas sociaux
Parmi les promesses de Yannick Jadot : l’augmentation, dès son arrivée au pouvoir, de 100 euros du Revenu de solidarité active (RSA). L’objectif est ensuite de créer une forme de «revenu minimum» en fusionnant le RSA et la prime d’activité, et qui devra atteindre au moins le seuil de pauvreté, c’est-à-dire entre 665 et 860 euros, pour «éradiquer la misère». Ce revenu minimum sera accessible à tous les citoyens de plus de 18 ans, «sans limite d’âge», et sera complété d’un accompagnement à la formation ou à l’insertion professionnelle.