Le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, a pris ce vendredi soir un arrêté préfectoral interdisant les manifestations et rassemblements dans certaines zones du centre de Nice, notamment l’avenue Jean-Médecin et le Cours Saleya.
Mercredi le maire Christian Estrosi en avait appelé au représentant de l’état pour réclamer la fin des actions contre le pass sanitaire qui, selon lui, pénalisent l’activité économique et les usagers des services publics chaque samedi : «Si manifester est un droit, paralyser le centre-ville est inacceptable !», avait notamment souligné le maire de Nice dans un communiqué.
«Semaine après semaine, ces manifestants improvisent le trajet du cortège au dernier moment sans en prévenir les autorités, soulignait ainsi l’élu dans un communiqué. Or, tout rassemblement sur la voie publique doit faire l’objet d’une déclaration préalable à la préfecture de police au moins deux mois avant la date de la manifestation».
Pour le maire de Nice, entre 10.000 et 16.000 usagers, sont pénalisés du fait de l’arrêt, pour des raisons de sécurité, de la ligne 1 du tramway chaque samedi.
«Un coût considérable pour la collectivité»
«Cela représente un coût considérable pour la collectivité et pénalise les usagers (...), expliquait-il. Cette situation inacceptable porte un lourd préjudice pour les activités économiques de notre ville dans un contexte déjà compliqué par l’épidémie de Covid-19».
L’élu ajoutait : «Si manifester est un droit, paralyser le centre-ville est inacceptable ! Je demande à ces manifestants et au préfet des Alpes Maritimes de faire en sorte que ces manifestations deviennent statiques afin que les impacts de ces manifestions soient plus limités».