Au lendemain de la 7e édition de la Journée sans voiture, organisée ce dimanche 19 septembre de 11h à 18h à Paris, les élus se félicitent des effets positifs de l'événement sur la qualité de l'air. Selon Airparif ce lundi 20 septembre, il y aurait en effet eu une baisse de - 20 % des émissions de polluants ce dimanche par rapport à un dimanche classique.
Airparif – l'Observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France – a relevé une baisse de - 20 % de concentration de NOx (oxyde d'azote) en moyenne sur l’ensemble des stations de mesures situées sur Paris, par rapport à un dimanche de référence.
Pour ce faire, l'institution a effectué une comparaison entre le niveau de pollution relevé par ce dimanche 19 septembre avec une moyenne de plusieurs dimanches de l'année 2021, pris en référence, sur cette même plage horaire 11h-18h.
Le boulevard Hausmann au vert
Et c'est sur le boulevard Haussmann que la baisse a été la plus importante, puisque la station Airparif y a relevé une baisse de plus de la moitié des émissions de polluants hier par rapport au niveau moyen d'un dimanche de référence.
«Nous pensions que l'impact maximal avait été relevé sur la station du périphérique est, mais en fait, c'est sur le boulevard Haussmann qu'il a été relevé», a ainsi communiqué Antoine Trouche, ingénieur Airparif, ce lundi 20 septembre.
Une estimation un peu plus faible qu'annoncée
Hier, à la mi-journée, Airparif avait relevé à la mi-journée une baisse de l’ordre de -30 % de concentration de NOx en moyenne, par rapport à un dimanche de référence.
La baisse la plus importante avait alors été mesurée au niveau de la station située le long du Périphérique Est, avec une baisse jusqu’à 50 %. Soit des concentrations en NOx inférieures de moitié à celles mesurées habituellement le dimanche en début d’après-midi.
Lors des précédentes éditions de la Journée sans voiture, les niveaux de dioxyde d’azote à proximité du trafic routier avaient baissé de 7 % en 2019, et de 36 % en 2018, sur certains axes.
«Cette différence d’impact s’explique d’une part par des périmètres d’application de la Journée sans voiture qui n’étaient pas strictement identiques d’une journée sur l’autre, et d’autre part par des conditions météorologiques différentes d’une édition à l’autre», explique Airparif.
En 2020 par exemple, «la météorologie très propice à la dispersion de la pollution avait rendu difficile l’évaluation précise de l’impact de la réduction du trafic sur la qualité de l’air», précise l'institution.
La #JourneeSansVoiture, ça fonctionne : - 30% à -50% de polluants de l'air aux abords de grands axes routiers. Moins de voitures en ville, c'est moins de pollution. (Chiffres @Airparif ) pic.twitter.com/9YzNDfHEZF
— David Belliard (@David_Belliard) September 19, 2021
La #JourneeParisRespire c'est une baisse de -30% à -50% des polluants comme le dioxyde d’azote. Une baisse de la pollution particulièrement marquée le long des principaux axes de circulation selon @Airparif (voir la carte ci- dessous).
https://t.co/wmny4e0xf3 pic.twitter.com/vCS9Wvqtal— Dan Lert (@danlert) September 19, 2021
De bons résultats – qui ne figurent pas un record pour autant – mis en avant par les élus parisiens, notamment par l'élu écologiste David Belliard, adjoint à la mairie de Paris chargé des transports et des mobilités. «Moins de voiture en ville, c'est moins de pollution», s'est-il félicité ce dimanche, à l'issue de la 7e édition parisienne de la Journée sans voiture.