Candidat à la primaire de la droite, le député (LR) des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a effectué ce 28 août sa rentrée politique devant ses partisans, à Levens, à proximité de Nice. L’occasion pour l’élu de défendre ses thèmes de prédilection.
Comme tous les ans à la fin de l’été, Eric Ciotti a réuni ses sympathisants (plus de 2000) à Levens, dans le Moyen-Pays niçois, pour sa traditionnelle rentrée politique. Mais le rendez-vous avait une couleur toute particulière cette année. Le député des Alpes-Maritimes, entouré de nombreux élus locaux, a en effet réaffirmé qu’il sera candidat à la primaire de la droite en vue de l’élection présidentielle de 2022. « Je ne suis pas un surhomme, je suis un homme sûr de ses convictions. Je veux que chacun d’entre vous soit convaincu de ma farouche détermination ».
Pour le député azuréen, face à « la décennie du déclin » qu’incarne Emmanuel Macron, il faut « un sursaut pour que la France reste la France ». Un sursaut que la droite seule peut incarner, selon lui : « Je considère que nous avons toutes nos chances. La droite est la seule à pouvoir apporter une alternative face au duel-duo que représente Emmanuel Macron et Marine Le Pen ».
« Défendre une France forte à travers une droite forte »
Parmi ses propositions l’interdiction du voile islamique pour les mineurs, à l’université ou dans les sorties scolaires. L’instauration du droit du sang, en opposition à l’actuel droit du sol, pour obtenir la nationalité française.
Mais aussi l’allègement de l’impôt sur le revenu avec la mise en place d’une « flat tax », ou encore « une grande politique de préservation du climat en faisant confiance au progrès et la science, à travers le nucléaire, seule énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre ».
En plus d’Éric Ciotti, trois autres candidats se sont (pour l’instant) déclarés : Valérie Pecresse, présidente de la Région Ile-de-France, Michel Barnier, l’ancien négociateur de l’Union Européenne en charge du Brexit et Philippe Jouvin, maire de la Garenne-Colombes.
Selon le député des Alpes-Maritimes : « la primaire permettra l’émergence du meilleur candidat…à la sortie il n'en faudra qu’un, c’est un devoir » tout en assurant que la compétition sera de son côté « équitable, transparente, sereine et respectueuse ».
Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez ont finalement décidé de ne pas se présenter.
Éric Ciotti a lancé un appel à « tous ceux qui derrières eux, partagent leurs combats pour défendre une France forte à travers une droite forte ».