C'est un dilemme pour les amateurs de belles plantes qui ornent la maison et les balcons. Comment les arroser lorsqu'on s'absente pour les vacances ? Voici quelques astuces pour ne pas les délaisser.
Car si vous n'avez pas de voisins ou de proches qui acceptent de venir arroser les plantes, le risque est d'en laisser certaines dépérir en raison de la chaleur. Les amoureux de la nature optent donc pour le système D pour entretenir les plantes les plus communes que l'on trouve dans les foyers français.
La technique du paillage - 4 à 5 jours d'absence
Souvent utilisée dans les potagers extérieurs et pour certaines plantes qui réclament beaucoup d'eau, la technique du paillage - qui ne concerne pas directement l'arrosage - est une solution à peu de frais pour aider vos plantes à tenir en votre absence. Celle-ci consiste d'abord à arroser la terre de vos pots. Vous pouvez ensuite déposer sur l'ensemble de la partie terreuse qui entoure la plante une couche de paille, ou d'herbe séchée par exemple, que vous pourrez trouver dans votre jardin ou dehors. Une épaisseur de 3 à 5 cm suffit largement.
En recouvrant la terre avec cette technique, vous allez augmenter les chances de garder la terre humide plus longtemps. L'eau a en effet tendance à s'évaporer sous l'effet de la chaleur estivale, si vous ne pouvez pas placer vos plantes à l'ombre. Il est à noter que la solution du paillage ne permet pas d'assurer une humidification sur plusieurs semaines. Cette astuce est à privilégier si vous vous absentez pour quatre à cinq jours, pas davantage.
Une mèche de laine imbibée - 15 jours d'absence
Pour les plantes en pots, l'astuce de la mèche de laine imbibée est une bonne idée. En plus d'être économique, cette méthode reste efficace sur les plantes les plus communes. Pour l'installer, vous aurez besoin d'une bouteille d'eau, de fils de laine ou de fils de tissus hydrophiles et de votre pot de plantes. Placez la ficelle en cercle sous la terre et proche de la tige et des racines et recouvrez le fil avec de la terre sans appuyer dessus. L'idée est ici de couvrir le plus de surface possible sur la terre afin que celle-ci puisse «aspirer» assez d'eau par capillarité.
Placez ensuite l'autre extrémité dans une bouteille, un vase ou un bol que vous aurez pris soin de remplir d'eau et de placer en hauteur (sur une chaise ou une étagère) par rapport au pot de fleur, afin que l'eau s'écoule plus aisément. Une technique qui, si elle est suivie à la lettre, peut «alimenter» en eau une plante durant deux semaines. Il est à noter qu'avec une bassine, cette astuce peut permettre d'irriguer plusieurs pots.
Le kit goutte à goutte - 15 à 20 jours d'absence
Pour les propriétaires de plantes un peu plus sensibles ou qui nécessitent un arrosage précis, il existe des kit goutte à goutte peu onéreux sur le marché. Ceux-ci sont généralement vendus en lot ou à l'unité avec différents conseils pour s'adapter à tous types de plantes. Il sont généralement pensés pour être adaptés à la taille du goulot d'une bouteille d'eau minérale classique.
Il suffit donc de prendre une bouteille vide, de la remplir d'eau de l'évier et de la visser au compte goutte, que l'on va planter dans la terre près de la plante. Placée verticalement la tête en bas, la bouteille versera son eau sur le rythme que vous aurez choisi avec le compte goutte. Disponibles en jardinerie, les solution d'arrosage goutte à goutte sont vendues généralement pour moins de 10 euros.
Le gel d'arrosage - 30 à 40 jours d'absence
Pour des plantes plus importantes mais aussi pour des pots plus modestes, la solution méconnue du gel d'arrosage est simple et efficace. Surtout, la plupart des solutions vendues dans le commerce côutent moins de 5 euros, et promettent d'irriguer un pot pendant plus d'un mois.
Le gel d'arrosage est une solution qui se présente sous la forme d'eau en gel à placer comme une couronne et à même la terre autour de la plante. Les micro-organismes contenus dans la terre du pot vont alors se nourrir de ce gel qui, sous leur effet, va se dissoudre petit-à-petit sous la forme d'eau liquide. À noter qu'il peut être nécessaire au retour de nettoyer le pot du surplus de gel qui n'aurait pas été «ingéré» par la terre.