A partir du 15 septembre, le personnel soignant devra obligatoirement être vacciné pour exercer, a annoncé lundi soir le président de la République lors de son allocution. Un compte à rebours de huit semaines pour les soignants non vaccinés.
Avec un délai de quatre à six semaines entre les deux doses du vaccin, il reste donc entre deux semaines et un mois au personnel soignant pour se faire injecter la première dose.
Après le 15 septembre, seront mis en œuvre «des contrôles et des sanctions», a prévenu Emmanuel Macron.
Les employeurs - agences régionales de santé, directions d'établissement, assurance maladie - «seront habilités à effectuer des contrôles comme ça existe déjà dans le droit commun pour d'autres maladies, notamment l'hépatite B», a détaillé Olivier Véran.
un public d'environ 1,5 million de personnes
Il a appelé les soignants à se faire vacciner «dès ce soir (lundi), dès demain», même s'ils disposent encore d'un délai. «On parle d'un public d'environ 1,5 million de personnes, de professionnels de santé, du soin, dans les hôpitaux, les Ehpad, au domicile, des pompiers...», a-t-il précisé.
Le ministre de la Santé a ajouté: «A partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n'êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé».
A la suite des annonces du pensionnaire de l’Élysée, 926.000 Français ont pris rendez-vous sur Doctolib qui a été pris d’assaut. Un «record absolu», relève le site.