Souvenir d’enfance avec les parents, situations vécues soi-même... Rares sont les personnes n’ayant jamais connu de dispute de couple en voiture. Une enquête réalisée par l’Ifop pour Caroom indique de 54% des Français se querellent avec leur conjoint lorsqu’ils font un long trajet pour les vacances.
Selon cette étude réalisée pour Caroom, la proportion est quasiment identique sur les voyages plus courts (53%). Heureusement, dans les deux cas, un tiers de ces disputes ne concerne que des brouilles qualifiées de «rares». Reste que les départs en vacances en voiture ne sont donc pas obligatoirement synonymes de bonne ambiance dans l’habitacle.
L’enquête montre que ce sont les femmes qui reconnaissent le plus se disputer avec leur compagnon (57% pour les longs trajets, 55% pour les courts, quand les hommes ont répondu à 51% aux deux).
Le style de conduite de la personne au volant est évidemment la première source de conflit, avec 47% des réponses. La direction à prendre se classe en deuxième position (37%). Ces deux motifs sont cités en majorité par les femmes. Viennent ensuite la vitesse (28%) et les bouchons (15%), des raisons de conflit auxquelles les hommes sont cette fois les plus sensibles. Les désaccords sur la musique peuvent aussi venir gâcher un trajet, mais à plus faible proportion (10%).
Et les clichés ?
Par ailleurs, l’enquête s’est aussi attachée aux clichés et stéréotypes de genre liés à la conduite. Il en ressort que si les femmes sont plus nombreuses à estimer qu’elles conduisent mieux que les hommes (38% contre 17%), ces derniers sont en revanche une plus grande partie à considérer qu’il n’y a pas de différence au volant (67% contre 53%). Ils sont néanmoins 12% à penser que les femmes conduisent moins bien, quand 4% d’entre elles sont du même avis.
Questionnés sur les accidents de voiture, les sondés hommes sont 50% à croire qu’ils sont ceux en ayant le plus, quand 51% des femmes sont d’accord avec cette idée. 36% d’entre eux pensent qu’il en arrive autant aux uns qu’aux autres (39% pour les femmes) et 8% estiment que la gente féminine est plus accidentogène que celle masculine (3% pour les femmes).