Dans une tribune publiée ce mercredi 30 juin, plus de 200 maires et élus locaux affichent leur soutien à Anne Hidalgo, en vue de l'élection présidentielle 2022. Ensemble et alors que la campagne officielle est lancée, ils la poussent à se présenter.
Parmi eux, l'équipe rapprochée de la maire socialiste mais aussi un certain nombre de maires français de gauche, au premier rang desquels la maire de Lille Martine Aubry. Ensemble, ils se disent «convaincus que tout ce qui nous motive et nous anime pour agir au niveau local peut et doit s’incarner dans un projet [...] social, écologiste et républicain».
«Pour nous, c'est Anne»
«Et pour porter ce projet, la vision, l’expérience, la détermination et le courage sont essentiels», expliquent-ils avant d'annoncer que pour eux, c'est Anne Hidalgo qui pourrait «représenter dignement la France et possède toutes les qualités pour être la prochaine Présidente de la République Française».
«Maire, élue et réélue, de la plus grande ville de France, que tous nos territoires ont peuplée, qu’elle a profondément transformée, Anne Hidalgo [...] porte une vision claire de notre société, riche de sa diversité, apaisée, mobilisée face au défi climatique», ont-ils encore écrit, avant de vanter les mérites de l'édile parisienne sur différents médias français.
Plus de 200 maires et élus locaux appellent @Anne_Hidalgo à se porter candidate à la #Présidentielle2022 avec un projet humaniste, européen, écologique et solidaire.
Retrouvez leur appel sur notre site https://t.co/3IC2uc5MTD— Idées en commun (@Idees_EnCommun) June 30, 2021
Anne Hidalgo se décidera «à l'automne»
Programmé en septembre prochain, le congrès du Parti socialiste (PS) déterminera comment sera choisi le candidat socialiste pour la future présidentielle, mais il n'y a «pas d'agenda imposé». De son côté, Anne Hidalgo – qui n'est «pas favorable à une primaire» – devrait décider «à l'automne» si elle candidate à l'élection présidentielle ou pas.
L'édile parisienne a en effet donné rendez-vous «à la rentrée» pour une éventuelle candidature à la présidentielle, après «des propositions» attendues lors du rassemblement d'élus de gauche le 12 juillet à Villeurbanne. Affirmant ne pas regarder les sondages qui la placent autour de 7 % d'intentions de vote à dix mois du premier tour, elle a expliqué ces scores par le fait que «pour l'instant» la «nouvelle offre politique» qu'elle «essaie» de construire avec «beaucoup de responsables politiques, d'experts et de citoyens n'est pas mesurée car elle n'est pas encore clarifiée».
«Rendez-vous à la rentrée», a-t-elle ajouté ce jeudi 1er juillet sur France 2. «A la rentrée nous serons dans un autre temps politique et je prendrai mes responsabilités». D'ici là, Anne Hidalgo veut donc «travailler sur le fond, sur un projet» s'attaquant en particulier aux questions écologiques et sociales, et notamment «le fait que dans notre pays, on n'arrive plus à vivre dignement de son salaire car les salaires sont trop bas, les logements ont un prix trop élevé». La maire de Paris va donc travailler à un projet, visant à «être très clair pour qu'ensuite les Français sachent qu'il y a cette proposition et qu'ils puissent se prononcer».