Avec l'été vient le temps des vacances. Mais les départs pourraient être perturbés par plusieurs appels à la grève dans les transports déposés pour les premiers jours du mois de juillet.
1er juillet : SNCF
A la SNCF, la Fédération CGT a appelé l'ensemble des Cheminots a «cesser le travail». Dans un communiqué, l'organisation syndicale dénonce notamment la «suppression de 1 à 2 % des effectifs pour 2021, [la] 7e année de gel salarial, [et la] remise en cause des Facilités de Circulation».
Comme le veut la loi, la SNCF communiquera dès aujourd'hui, à 17h, le détail de son plan de transport. Les usagers pourront ainsi connaître en détail l'impact de la journée de grève sur leur trajet, et s'adapter dans la mesure du possible.
Du 1er au 5 juillet : Aéroports de Paris
Les perturbations ne vont pas concerner que le rail. Après une première mobilisation du 18 au 20 juin dernier, les syndicats d'Aéroports de Paris ont appelé à la grève du 1er au 5 juillet. Ils réclament notamment le retrait du plan d'adaptation des contrats de travail (PACT), qui prévoit entre autres la suppression de certaines primes. Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pourrait être mis en place en cas de rejet du PACT, avec à la clé de nombreux licenciements.
25 juin, manifestation salariés Aéroports de Paris...
Et à partir du jeudi 1er juillet, ça repart pour mettre à la poubelle, le projet de baisses salaires et de licenciements...
MACRON distribue les milliards aux patrons... Les fortunes augmentent en créant océans de galères pic.twitter.com/OhRK3CTxcw— Cgt Servair (@Cgt_Servair) June 25, 2021
Concrètement, ce mouvement social, qui concerne les personnels qui sont au sol, devrait engendrer des retards, mais pas d'annulations de vol. «Notre effort visera à ce que [le mouvement] ne vous empêche pas de partir», a affirmé Augustin de Romanet, le PDG du groupe ADP, ce mardi au micro de RTL.
3 et 4 juillet : Ouigo
Ce premier week-end de départ en vacances va également être marqué par une grève chez Ouigo, les TGV à bas prix de la SNCF. L'Unsa-Ferroviaire, la CFDT-Cheminots et SUD-Rail ont appelé conjointement les salariés à protester contre des «conditions de travail dégradées» et pour réclamer plus de «reconnaissance». Ils mettent notamment en avant leur mobilisation durant la crise sanitaire.