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La prochaine élection présidentielle se tiendra les 10 et 24 avril 2022

L'actuel locataire de l'Elysée ne s'est pas encore déclaré candidat à sa réélection. [MARTIN BUREAU / AFP]

La prochaine élection présidentielle se tiendra les dimanches 10 et 24 avril 2022, a appris le service politique de CNEWS de sources gouvernementales.

Les dates des premier et deuxième tour de l'élection présidentielle, devraient être annoncées officiellement la semaine prochaine en Conseil des ministres, avaient plus tôt confirmé plusieurs responsables de l'exécutif au service politique de France Télévisions, qui, le premier a révélé l'information. Sollicitées à leur tour par CNEWS, plusieurs sources gouvernementales ont ensuite confirmé ces dates. 

D'après les textes en vigueur, et surtout suivant l'article 7 de la Constitution, la loi stipule que «l'élection du nouveau président a lieu vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus avant l'expiration des pouvoirs du président en exercice».

Le locataire de l'Elysée actuel, Emmanuel Macron, ayant pris ses fonctions le 14 mai 2017, son mandat s’achève donc au plus tard le 13 mai 2022. Dans ces conditions, le premier tour de l'élection présidentielle doit ainsi se tenir entre le 8 et le 23 avril.

Emmanuel Macron, pas (encore ?) candidat

Concernant le second tour du scrutin de 2022, il peut, en principe, se tenir soit le 24 avril soit le 1er mai, jour de la Fête du travail.

Néanmoins, et dans la mesure où le 1er mai s'accompagne de défilés syndicaux pour la Fête du Travail, il apparaissait peu probable que le 1er mai soit retenu pour l'organisation du second tour de l'élection présidentielle, cela d'autant plus que cette journée requiert une forte mobilisation policière.

Dans ce contexte, les dates des dimanche 10 et 24 avril 2022 se sont donc façon imposées naturellement.

Pour rappel, si plusieurs candidats, à l'instar de Xavier Bertrand ou de Marine Le Pen, se sont déjà déclarés officiellement candidat à la fonction suprême, ce n'est pas, du moins à ce stade, le cas d'Emmanuel Macron.

En déplacement dans le lot, le 3 juin dernier, le chef de l'Etat avait fait savoir qu'il était «trop tôt» pour le dire, suspendant sa réponse à des décisions, dont certaines seraient «difficiles» à prendre.

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